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   Au moment où j'ouvre les yeux, avec surprise je constate qu'il fait à présent nuit

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   Au moment où j'ouvre les yeux, avec surprise je constate qu'il fait à présent nuit. Les derniers souvenirs que j'ai, sont Naël et moi en train de parler puis moi qui me suis juste posé à ses côtés, et j'ai du m'assoupir de fatigue sur le canapé. Au vu de l'odeur, je dois être à présent dans sa chambre. Je passe ma main sur mon visage pour me réveiller un peu plus, avant que deux voix me parviennent et me fassent froncer les sourcils.

Je sors du lit donc avec discrétion, et m'approche de la porte resté entrouverte. J'ouvre les yeux, en reconnaissant mon père face à Naël. Qu'est ce qu'il fait là ?


—   Elle c'est endormie, aux alentours de midi. Elle m'a confié ne plus réussir à dormir.

Mon père hoche doucement de la tête et soupire légèrement.

—   Est ce qu'ils lui ont fait du mal, physiquement ? Le médecin est protégé par le secret médical, et Adana l'a obligé à ne rien dire... Je m'inquiète juste pour elle, depuis ce qui c'est passé on a pas eu de discussion, et c'est comme si elle m'évitait.


La douleur qui se perçoit dans la voix de mon père, me fait bien plus de mal que je ne l'aurais pensé. Je ne sais pourquoi j'agis comme ça avec lui, est ce que je lui en veux pour l'épisode du gilet ou que c'est à cause de lui, et son échec pendant son mandat, dans la traque de ce groupe terroriste ? C'est un mélange un peu de tous, cependant, je ne me sens pas encore prête à redevenir la pipelette que j'étais avant. Quelque chose a changé. J'ai changé, et je ne serais plus jamais la même personne.




—    Non monsieur le président, il ne lui ait rien arrivé.

Je ferme les yeux, remerciant Naël de ne pas avoir parlé de la tentative. Je ne supporterais pas, de voir la culpabilité et la tristesse dans les yeux de mon père. Une pression semble tomber de ses épaules, car lui semblait penser au pire.


—    Appelez moi Keenan, Naël. Vous... vous étiez à ses côtés dans cette épreuve, et ma fille ne cesse de dire à ma femme que sans vous elle n'aurait pas survécu. Je ne sais ce que sous entendu affirme, mais dire cela de cette manière paraît monstrueuse, mais je remercie le ciel que vous vous soyez fait vous aussi enlève et qu'on vous ait mit avec Adana. Je vous remercie d'avoir veillé sur elle, malgré votre captivité. Je vous en serais à jamais reconnaissant. J'ai déjà perdue un enfant, et ce jour là sur le tarmac... J'ai cru que j'allais en perdre un deuxième et sous mes yeux.


Ma poitrine se serre, alors que mon père s'assied sur le canapé sous le regard d'un Naël attristé, et compatissant avec la peine du président du pays. Il cache son visage avec ses mains, alors que mes larmes glissent sur mes joues.

—   Ma fille avait un gilet explosif à cause de moi. Le pire c'est qu'elle ne peut même pas faire l'impasse sur ça, tout le monde en parle à travers le monde. Je suis le président de la première puissance économique et militaire au monde, et je n'ai pas su protéger ma fille d'un groupe de terroristes qui ont pu rentrer sur mon territoire je ne sais comment.


𝐀𝐃𝐀𝐍𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Where stories live. Discover now