CHAPITRE 8

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Draco Malfoy adorait les soirées de ce type, bien qu'octobre soit bien entamer le temps restait doux dans le sud de la France. Ces enfants lui manquaient certes, ils étaient la preuve qu'il vivait un rêve éveiller car jamais jeune il avait pensé un jour fonder une famille a l'inverse de celle dans laquelle il avait grandis. La pensée de ses enfants lui fit afficher un sourire attendrissant sur le visage, dieu seul savait jusqu'à où il était prêt à aller pour eux. Mais Draco Malfoy appréciait avant tout passer du temps avec sa femme, chaque moment étaient merveilleux et leurs soirées çà deux l'étaient encore plus. C'est avec l'optique d'une de ces merveilleuses soirées qu'il poussa la porte d'entrée de leur bâtisse, sachant que sa femme avait fini le travail une demi-heure plus tôt et qu'elle devait déjà être rentrée. Posant sa veste sur le porte manteau, il savoura la plénitude qu'il ressentait dans cette maison et sans s'en rendre compte, la compara encore une fois au manoir Malfoy où il avait grandi. Comme se purger de ses démons et prendre un nouveau départ il avait voulu une maison dramatiquement opposée au manoir de son enfance. La bâtisse où ils avaient donc fait leur nid était construire de pierre blanche, protéger par un sort pour ne pas perdre leurs éclats et conserver le style contemporain. L'intérieur lui tranchait avec l'extérieure et alliait modernité et charme provençale. S'avançant dans la maison de ses rêves il trouva alors sa femme qui, comme il le prévoyait, était plonger dans un livre, tellement concentrée qu'elle ne l'avait même pas entendu rentrer. Se faufilant derrière le fauteuil où elle était installée, il alla cueillir quelques doux baisers dans son cou qui la firent sortir de sa léthargie.

- Bonsoir mon amour, chuchotant à son oreille, le blond savoura le soupire de contentement que sa femme poussa

- Bonsoir mon ange, je ne t'ai même pas entendu rentrer

- J'avais remarqué, après tout je savais que même marier je ne surpasserais jamais l'amour que tu portes à tes livres

Le passé de « miss je sais tout » de Hermione était un sujet de taquineries permanant entre les deux époux. Enfin surtout chez Draco qui ne loupait jamais une occasion de rappeler à sa femme les moments où elle passait la plupart de son temps libre cloitrer à la bibliothèque, à parcourir des livres poussiéreux et paniquée à la moindre idée de rater ses examens de fin d'année. À la suite de cette énième taquinerie de son mari, la brune se retourna vers lui une moue boudeuse sur le visage et lui assena une tape sur l'épaules.

- Arrête avec ça, tu sais à quel point j'aime la lecture, c'est l'un de mes passe-temps voilà tout

- Oh je le sais, je me questionnerais même si le libraire ne serait pas ton amant ? après tout tu adore avoir de longues discussions avec lui dans les coins de la librairie...

Son mari était un parfais serpentard, la brune le savait. Il adorait user de son sarcasme pour la piquer, car elle ignorait pourquoi, ce qu'il adorait encore plus était de la voir énerver et frustrée. La comparant toujours à un chaton qui sortirait les griffes. Sans répliquer et sa moue boudeuse toujours afficher sur le visage la brune se leva du fauteuil et alla ranger son livre.

- Au lieu de m'embêter regarde sur le guéridon près du miroir une lettre est arrivée pour toi, elle vient du ministère français

- Bizarre je reçois toute mes lettres concernant le travail au bureau habituellement

- Ils se sont peut-être trompé qui sait ? l'erreur est humaine après tout. Alors cela parle de quoi

Le silence qui lui répondit la fit se retourner, elle se retrouva alors face au visage dur de son mari les sourcils froncés et les regards bloqué sur le parchemin.

- Que se passe-t-il Draco ?

- Le ministère anglais aurait envoyé une lettre demandant si j'étais résidant du pays. Et apparemment ils ne l'auraient pas envoyé qu'en France

- Mais pourquoi te chercher après tant d'années ?

- Le ministre français n'a pas d'autre informations, mais étant donné qu'ils sont au courant des raisons de notre installation ici il me demande si je suis d'accord pour qu'ils leurs répondent

- Tu vas dire quoi ?

- Je ne sais pas, tu en pense quoi ? cela te concerne aussi après tout

- J'ai peur, imaginons que quelque chose de grave c'est passer on pourrait être en danger après tous

- Donc je réponds à l'affirmative

- La protection du ministère français tient toujours ?

- Aux derniers nouveaux oui

- Alors oui tu peux, en espérant que rien de grave n'est derrière tout cela...

Le Retour Bannis,     Dramione/NextGeneration  [pause]Where stories live. Discover now