Deux académies

Chapitre 3

J'ouvris les yeux. Je vis que j'étais attachée sur une chaise au milieu de salon. Qu'est ce que j'ai fait encore ? Je regardais s'il y avait quelqu'un d'autre avec moi dans la pièce. J'entendais derrière moi des chuchotements. Ça veut soit dire qu'il y a quelqu'un d'autre ou soit que j'entends des voix et je crois que la dernière option n'est pas la meilleure. Je me retournais du mieux que je pouvais. Je vis alors le gars au chapeau parler doucement avec quelqu'un qui était allongé sur la table. Mais je la reconnais ! C'est le gars qui me semblait petit !

J'essayais de sauter assise sur la chaise pour voir ce qu'il se passe. Je sais que ce n'est pas la chose la plus intelligente que j'ai fait dans ma vie mais c'est tout ce que j'ai trouvé. Je vis alors que le gars avait du sang sur les mains.

Le gars*à peine audible* : ne t'inquiète pas Viktor. Ils arrivent bientôt

Donc le gars s'appelle Viktor. Ça fait déjà un nom sur six. Mais bon, ce n'est pas tout mais je commence à avoir mal aux mains avec la corde qui les attache. En plus ce Viktor a l'air de beaucoup saigner.

Moi : je peux le sauver

Le gars au chapeau se précipita de prendre un couteau. Il essaya de faire un air menaçant mais comme la dernière fois, ça me faisait plus rire qu'autre chose.

Moi : tu t'appelles comment sinon ?

Le gars au chapeau : Klaus. Klaus Hargreeves

Moi : pas très malin

Klaus : pardon ?

Moi : t'es au courant que maintenant je connais ton nom et ton nom de famille. Donc je peux te retrouver plus facilement si tu t'enfuis

Klaus : peut-être mais là c'est toi qui es attachée

Moi : un point partout. Aller, libère-moi

Klaus : et pourquoi je ferais ça ?

Moi : je viens de te dire que je peux la soigner

Klaus : vraiment ?

Moi : c'est mon pouvoir

Klaus : si je te libère tu n'attaques personne ?

Moi : promis. Mais dépêche-toi s'il te plait je commence à plus sentir mes mains

Je remis ma tête devant moi. Je sentis alors qu'on défaisait la corde qui attachait mes mains. Parfait. Je me penchais après avoir malaxé mes poignets. Je libérais mes pieds qui étaient eux aussi reliés à la chaise. Je me levais et je me dirigeais vers la table.

Je m'arrêtais devant Viktor. Il avait son t-shirt relevé juste au dessus de sa blessure qui se trouvé à son ventre. Je voyais nettement que la blessure était due à une balle. Plus précisément, la balle à était tiré avec l'arme de Ben. Je mis alors une de mes mains sur la tête de Viktor. Après à peine deux secondes, je la retirais. Viktor venait d'arrêter de se plier dans tout les sens. Il s'était endormi.

Klaus*paniqué* : hé ! T'as fait quoi là ?!

Moi : ça va je l'ai juste endormi. Pas besoin de crier

Je me tournais vers Klaus. Il regardait Viktor, l'air inquiet.

Moi : du calme, je contrôle la situation...

Klaus : d'accord... C'est quoi ton nom au faite ?

Moi : Epione

Klaus : il est bizarre ton nom

Moi : t'as vu le tient ?

On rigola. Je l'aime bien lui. Il est sympa.

Je retournais à la blessure. Je mis une main autour de la plaie. Avec mon autre main je fouillais dans la chair de Viktor. Trouvé ! Je sortis la balle. Je la tendis à Klaus. Celui-ci la prit un peu dégouté. Il était tout blanc.

Moi : t'évanouis pas

Klaus : nan, nan...

Je rigolais puis je posais mes deux mains sur la blessure pendant que Klaus jetait la balle à la poubelle. Après quelques secondes, je les retirais. Il n'y avait plus rien. Juste un ventre lisse avec du sang dessus. Je levais alors les mains comme dans Top Chef.

Moi : c'est bon !

Klaus vérifia puis il me prit dans ses bras. Il me lâcha peu après.

Klaus : merci, merci, merci !

Moi : de rien...

Pendant que ChapeauMan essuyait le sang de Viktor, je me lavais les mains. Il y eue alors un bruit de porte claqué contre un mur. Je regardais qui s'était tout en essuyant mes mains. C'était les personnes qui étaient avec Klaus au manoir. J'aperçus qu'ils commençaient tous à courir vers moi mais Klaus se mit devant eux pour les arrêter. Je commençais à marcher vers ma chambre.

Klaus : eh calmez-vous ! Tout va bien !

Le gars très musclé s'avança.

Le gars : t'es encore drogué ? On t'avait dit de ne pas la libérer !

Moi*en ouvrant la porte de ma chambre* : vous me considérez peut-être comme la méchante mais c'est moi qui ai sauvé votre frère

Je refermais la porte. J'en étais où moi ? A oui les dessins animés. Oh mon dieu ! En plus il est 19h. C'est bientôt l'heure de Barbie et le cheval magique ! J'ai tellement hâte !

Mais avant que je ne puisse toucher le lit, une main attrapa mon poignet. La personne me jeta tellement fort contre le mur que j'eue mal au dos. La personne me tenait toujours le poignet. Je vis qui s'était. Pour mon plus grand plaisir, se fut le garçon de mon âge. Et c'est largement confirmé. Il est incroyable. Mais comme il est très proche, je sentis mes joues devenir roses. Ce n'est pas le moment !

Part contre je veux bien qu'il soit beau mais ce n'est pas la peine de me faire mal au poignet. En plus j'ai encore mal après être restée si longtemps attachée à cette chaise.

Il mit une pression autour de mon poignet.

Moi : aïe !