Sacrifice Love

Madyson Stevens

Arizona : Attends, il faut que tu m'expliques plus là. Tu ne voulais pas y aller, finalement tu t'y pointe et tu me dis que tu es sous contrat avec le patron en personne ?!

Moi : Oui.

Mon amie semble effarée tandis que je m'habille dans mon dressing.

Arizona : Tu devais y aller pour trouver de l'inspiration. C'est quoi cette histoire de contrat ?

Moi : Pour trouver de l'inspiration, j'ai signé un contrat.

Arizona : Un contrat de quoi ? Tu te prends pour Anna ?

J'éclate de rire.

Moi : Tu veux un scoop ?

Arizona : Je t'écoute.

Moi : Anna est une petite joueuse.

Je lui adresse un clin d'œil ce qui la fait rougir de plaisir.

Arizona : Madyson Stevens ! Je veux tout savoir !

Moi : Malheureusement, à part te dire que je suis sous contrat, je n'ai rien le droit de te dire.

Arizona : Décidemment...

Je meurs d'envie de lui révéler tout ce que j'ai appris ces deux nuits mais le contrat stipule clairement qu'il m'ait interdit de parler de quoi que ce soit.

En me réveillant hier matin, je me suis jeté sur mon pc et n'ai quitté la pièce que pour des urgences physiologiques.

Lorsque Cal m'a appelé à 17h, je ne savais pas vraiment comment je devais me comporter.

Il faut dire aussi que lorsque je suis en pleine inspiration, je déteste être dérangé et n'ayant pas décroché « poliment » selon ses critères, il m'a puni en m'ordonnant de le rejoindre le soir même, tout de blanc vêtu.

Si au départ je n'ai pas saisi l'importance de cette punition, quand je suis entré dans le bar, j'ai compris.

Tous les regards étaient sur moi et ce, malgré le collier noir.

Je me suis senti prise au piège.

Un morceau de viande, rien d'autre.

Mise à nu devant des inconnus qui ne voulaient qu'une chose, me punir eux aussi pour les forcer à baisser les yeux alors qu'ils voulaient me regarder.

Une fois à genoux dans le donjon, Cal m'a rejoint plusieurs minutes après.

Si je m'attendais à subir des châtiments en tout genre, d'ailleurs ma chatte mouillait d'avance, je ne m'attendais pas à ce qu'il me propose à boire et retire mon collier.

Il m'a fait venir pour que je lui parle de moi et que je lui montre mes premiers écris.

Clairement, j'ai déchanté.

D'abord sur la réserve, je suis resté muette un moment et puis à force de boire, j'ai finis par vider mon sac.

Je ne crois jamais avoir rencontré une oreille aussi attentive.

Lorsque j'eu fini de lui conter ma vie, je lui ai demandé de me baiser ce qui l'a fait rire.

Alcoolisée et à fleur de peau, je me suis mise à pleurer de honte.

Et comme je pleurais, j'avais encore plus honte alors je n'arrivais pas à me calmer.

Cal, galant à souhait, m'a embrassé avec douceur puis il ne m'a pas remis le collier et m'a baisé sur le lit.

Parfois, je le voyais se retenir alors que j'aurais aimé qu'il me fesse, qu'il me punisse.

Mais il n'en a rien fait.