Comme les vagues d'une mer silencieuse, elle était couverte du bleu de la nuit, les arrêtes des bâtiments semblaient couvertes d'argent et les lumières se diffusaient paisiblement dans la ville endormie, laissant parfois résonner un grésillement.
Les rues sont vides, comme mortes, comme dissipées dans un néant oppressant.
Dans son silence résonnait parfois le grondement d'un véhicule, le miaulement d'un chat égaré et les pas distincts d'une balade tardive, peut-être prenait-il juste l'air, peut-être venait-il d'être éjecté du nid familial. Peut-être venait-il d'être rejeté de la maison de son partenaire.
Dans cette ville fantôme, les ombres se mêlent aux lumières et les longs silences soutiennent les bruits étouffés de ce lieu encore endormi, et la misère se cache aux yeux indiscrets.
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Voilà un poème pour mon retour dans ce recueil, j'espère qu'il vous plaît !
Bonne journée à vous !
