Tout est immobile
Tout est arrêté
Comme si tout était gelé
Tout est grisDes oiseaux noirs volent,
Les voir m'est douloureux ils s'accumulent,
Comme les larmes dans mes yeuxLes souvenirs qui étaient colorés
Deviennent vestiges de larmes
Me noyantLeurs mains autour de moi m'agrippant, et m'étouffant, leurs voix me reprochant de les avoir abandonnés, de les avoir tués, de les avoir blessés. Un poignard invisible traverse mon cœur, et bientôt la douleur disparaît, ainsi que mes souvenirs, mon existence et mes larmes.