I never knew somebody like you, somebody

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CHAPITRE 2
(Je n'ai jamais connu quelqu'un comme toi, quelqu'un...)

Le plafond d'un blanc presque maussade fut la première chose qu'elle vit à son réveil. Sa jambe était engourdie et elle ne pouvait pas la bouger, elle était nue sous une grande robe médicale d'un bleu pathétique et même ses accessoires tels que ses bracelets ou même son collier porte-bonheur lui avaient été retirés. La pièce, une chambre d'hôpital, rien de plus sensationnel, était assez grande. Il y avait une grande fenêtre qui donnait vu sur l'avenue où des voitures passaient et T/p comprit bien vite qu'il faisait jour en apercevant le doux soleil levant dans le ciel. Elle tenta de se redresser mais sa jambe l'en empêcha. Elle observa le reste de la chambre, la table simple mais pratique sur laquelle étaient posés ses affaires ainsi qu'un verre d'eau et la télécommande de la télévision qui les surplombait, la petite table de nuit avec sa lampe, la porte incrustée dans le mur qui menait sûrement au toilette et à la salle de bain, et pour finir, la porte d'entrée qui se trouvait face à son lit. T/p remarqua les innombrables boutons électroniques contre le mur qui servait de dossier et ceux incrustés sur le rebord de son lit. Elle trouva facilement la télécommande de son matelas électrique et s'assit en appuyant simplement sur un bouton.

Elle s'apprêtait à ressayer de se déplacer quand un infirmier entra dans la pièce. Il portait la célèbre blouse bleue et un badge sur son torse indiquait qu'il s'appelait Isaak. Il avait une vingtaine d'année et en voyant qu'elle s'était réveillée, un large sourire s'afficha sur son visage.

"Bonjour, T/p, salua-t-il chaleureusement.

-Euh... Bonjour, Isaak.

-Comment te sens-tu? l'interrogea-t-il en déposant un plateau garni de nourriture sur la table.

-Je ne peux pas bouger ma jambe... avoua-t-elle presque honteuse.

-Ah, ça! C'est normal, ne t'inquiète pas. J'ai vu ton dossier, et tu iras très vite mieux. La balle n'a rien touché de grave, tu pourras remarcher dans une bonne semaine. On va faire quelques examens au cas où mais ce n'est que par mesure de précaution." Il posa spontanément ses mains sur le rebord du lit. "Tu as eu beaucoup de chance, sans ce garrot, tu ne pourrais sûrement plus marcher... Et puis, suis-je bête! Je ne devrais pas te dire ça! Tu dois te reposer et non te préoccuper de ta santé car tu vas parfaitement bien.

-C'est gentil... Isaak, pouvez-vous me donner l'heure, s'il vous plaît?

-Il est 10h46, répondit-il en regardant sa montre.

-Ai-je dormi plusieurs heures?

-Et bien, T/p, tu dors depuis plus de deux jours. D'ailleurs, il est peut-être bête de ma part de te demander ça mais, es-tu encore fatiguée? Un jeune homme attend pour te voir depuis que tu es arrivée à l'hôpital alors maintenant que tu es réveillée, je pourrais peut-être le faire entrer?

-Un jeune homme? Il attend depuis deux jours?

-Oui, il est venu trois fois hier et quatre pendant les premières vingt-quatre heures. Il est dans le couloir et, à mon avis, il va bientôt rentrer chez lui si je ne lui annonce pas ton réveil.

-Oui, vous pouvez le faire entrer."

Isaak se retira.

"Bonne journée, T/p. Appuye sur le bouton vert si tu as besoin de quoique ce soit.

-Au revoir!"

La porte se referma doucement sur lui. Quel jeune homme pouvait bien venir voir T/p? Elle se posait la question et s'intriguait tandis que la poignée de la porte tournait. La porte s'entrouvrit lentement, comme incertain qu'il devait entrer, et T/p vit apparaître derrière celle-ci le garçon qui se téléporte. Il portait encore son uniforme mais avait enlevé son masque et tenait difficilement dans ses bras un encombrant panier garni dans lequel un énorme bouquet de fleurs rouges était coincé.

Elle, du plus profond de mon cœurWhere stories live. Discover now