Hestia et le cartel d'Oscuro (réécriture)

PREMIER RÉVEIL

POINT DE VUE D'HESTIA

J'ai été réveillé par mes sanglots et mes cauchemars. Le lit est remplie de pleurs silencieux.
Je me suis épuisé à soupirer toute la nuit, je baigne mon lit de larmes, j'inonde mon divan de pleurs.

Aujourd'hui je vais me faire interroger par ce connard de grand brun. Qu'est-ce qu'il va me faire, j'ai peur. Mais je ne le montrerais pas, je ne lui donnerait jamais cette satisfaction de croire qu'il m'impressionne. Les enfants dorment encore. Tant mieux ou tant pis je ne sais plus trop quoi penser. Je préférerais qu'ils soient réveillé pour les protéger mais en même temps le sommeil les protègent du certaine manière.

La porte se déverrouille, un homme rentre. Je ne l'ai jamais vu encore celui là.

-Hey miss vient là que le chef d'interroge.

-Ton "miss" tu peux te le garder.

-Mais mademoiselle n'aime pas les surnoms, tu préfère que je t'appelle comment, Madame la duchesse, reine Élisabeth. Vas y dit moi .

Je ne réponds pas, il est vraiment con celui là, et ça tu va me dire que ça fait partit d'un gang de drogue. Et bah dit donc je ne serais pas sereine à la place de son chef d'avoir un mec comme ça dans mon équipe.

-Aller dépêche toi j'ai pas que ça à faire, grouille .

Je jette un regard sur mes frère.

-T'inquiète on va rien leur faire ... pour l'instant.

Si il voulait me rassurer c'est raté. Ce débile se marre devant ma réaction. Comme si c'était drôle. Ça se voit qu'il n'est pas dans la même position que moi.

Il m'emmène dans un long couloir et à la fin de ce couloir il y a une pièce il me fait signe d'entrer. Le grand brun est là déjà installé. Il y a une chaise au milieu de la pièce, cette vision me fait frissonner et si il faisait comme mon père. Mon dieu faite que non.

Le grand brun me regarde super mal, je dois avoir l'air d'un cadavre avec toutes mes cicatrices, mes bleus et mon teint cadavérique. Mes longs cheveux blonds sont emmêlés bien sur je n'ai pas eu encore l'occasion de les coiffer.

Il me demande de m'asseoir. Je m'assois,  je ne me sens pas bien . Son regard me fait peur. Ses yeux sont d'un vert clair, presque transparent. On pourrait y voir le monde a travers ses yeux. Mais la je vois juste ma mort venir .

-C'est simple gamine tu réponds à mes questions et je te laisserait peut être la vie sauve. T'as compris.

J'hoche la tête, oui j'ai compris, très bien compris.

-Première question, comment tu t'appelle ?

Je ne peux pas lui donner mon nom c'est trop dangereux . Si il sait mon nom il saura que je suis la fille à Nicolas Perrez.

-Je répète c'est quoi ton PUTAIN DE NOM!!!

Je ne dit rien, non je n'ai pas des pulsions suicidaire mais c'est trop dangereux qu'il sache mon nom.

-Bon je crois que t'as pas compris.

Il s'approche dangereusement de moi. Une gifle, elle me fait mal je ne sens plus ma joue mais ça va il aurait pu faire pire. J'ai endurer plus de chose qu'une simple baffe.
Il tourne la tête vers son pote l'autre con qui nous regarde depuis toute a l'heure, il lui fait un signe de tête.  Le mec s'en va . Qu'est ce qu'il va chercher j'ai peur et si il allait chercher les petits.

Ma peur se confirme quand je vois mes amours arriver avec cet homme qui les empoignes. Il les jette dans la pièce. Helios pleure déjà,  Lamion me regarde, ça me fait si mal de les voir se faire malmenés comme ça. Le grand brun sort quelque chose de sa poche.