PROLOGUE -

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P R O L O G U E


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La respiration saccadée, le jeune homme peine à respirer...

La faim qui l'affaiblit.

La fatigue qui le surplombe.

Laissant la douleur couronner le tout.

Le ravisseur tient programmé le creux de son coude. Ne voulant pas qu'il s'échappe, il lui compresse le membre, le subit quelques picotements accentués par des fourmillements.

La poigne forte, les ongles parfaitement aiguisés s'enfoncent dans sa peau, provoquant quelques rougeurs au pauvre détenu qui grimace de douleur.

Le kidnappé rumine, encore et encore se demandant pourquoi il a accepté.

L'air traverse sa trachée brûle ses parois fines, ses poumons font une compression au niveau de sa plèvre. Il trouve difficilement le souffle dont il a besoin, ce dernier a perdu un goût amer dans sa bouche.

Il déglutit, un rictus de dégoût déformant son visage tacheté tandis qu'ils traversent un couloir lugubre, faiblement éclairé par des ampoules qui grésillent de temps à autre.

L'endroit est pesant, presque terrifiant.

L'odeur de la moisissure du métal rouillé lui donne presque envie de vomir.

Le sol comportant de vieilles traces de sang séchées accompagnées de traces noires, quelques bouts de verre avec des objets non identifiés. Cette ambiance de scène de crime dissuade le kidnappé de laisser son imagination lui dérouler le film des derniers événements survenus ici.

La vision quelque peu trouble, il ne se distingue pas bien de l'environnement, les murs semblent fissurés.

Le prisonnier peine à tenir le rythme imposé par son ravisseur, trébuchant plusieurs fois, accentuant la douleur de sa blessure encore fraîche.

La tête brûlante à cause de la température de son corps élevée et intensifiée d'une douleur presque vomitive, il lutte pour garder les idées claires.

Doucement, ils approchent d'une porte aux larges barreaux, livré au prisonnier deviner que ce n'est autre que son nouvel habitat.

La pièce ne semble pas énormément grande, plusieurs taches de sang vieillies par le temps trônent au sol, racontant presque qu'un massacre s'est déroulé ici.

D'une main ferme, le vilain saisit la poignée rouillée tout en poussant la porte.

La cellule s'ouvre faisant résonner un bruit strident et creepy puis sans crier gare, le blessé se fait violemment pousser à terre.

N'ayant ni le temps ni l'énergie nécessaire pour maîtriser sa chute, ses genoux ainsi que ses paumes frottent le béton sale. Il prend appui sur ses mains, ignorant les brûlures qu'elles viennent de subir, son visage se tord de douleur.

EN PAUSE - 𝕂𝔸𝕋𝕊𝕌𝔻𝔼𝕂𝕌 - É𝙼𝙴𝚁𝙰𝚄𝙳𝙴 . .碧色Où les histoires vivent. Découvrez maintenant