H~A : Mafia Italienne

8.

PDV : ???

- T'es son sauveur !

J'entra dans le salon où quelques un de nos hommes étaient encore présents. Ils étaient tous avec une arme à la main, toujours près au moindre petit problème lié à leur capo (chef). Comme d'habitude ils parlaient de puttana (pute) ou de poudre blanche. Aucun sujet de conversation à part cela, c'est comme ça que fonctionne ce monde, mon monde.
Pute et drogue.
Le meilleur slogan nan ?

Il ne répondis pas.

- Hanna l'a dit ! Forçais-je pour qu'il réponde.

- Alia ?

- J'ai pas dis Alia mais Hanna, tu vois la meuf qui t'appelles Monsieur Muscles ? Elle même.

Son visage resta impassible. On ne pouvait décrire ses émotions, lui même ne savais pas le faire. Personne ne le comprenait, il y a des femmes qui essayais de le comprendre et d'être plus pour lui mais il ne voyait qu'en elle un vagin et une bouche qu'il utiliserai juste pour satisfaire ses plaisirs sexuels et rien d'autre. Il ne voulait pas parler mais baiser. Elles étaient toutes amoureuses de mon frère mais ça ne l'importait peu et ce n'est pas près de changer. Il s'intéresse qu'à son business et c'est mieux comme ça disait-il.

- Rien à foutre.

Et j'espérais une réponse moins froide ? Non, j'ai l'habitude maintenant, mais qu'est-ce qui m'énerve quand il est comme ça.

- Je peux te parler sans que tes hommes nous écoutent 2 ?

Il souffla.

- Ah excusez moi je dérange monsie-

- Arrêtes de parler et viens.

Je vais le tuer. Toujours impoli et jamais content. Et peut être qu'un jour il pourra aligner trois mots sans être énervé.

Il se dirigea vers la cuisine et pris un verre de whisky.
Je le suivis.

- Alors ? Dis-je en espérant la moindre émotions de sa part.

- Alors quoi Alessia, tu veux que je te dise quoi ? Commences pas je suis pas d'humeur.

Et bah voyons quel changement.

- Tu l'es jamais. Ça te concerne sciocco (idiot) !

Il fallait que je l'insulte même un petit peu, il le fallait, j'en avais cruellement besoin, moi aussi j'ai le droit d'être de mauvaise humeur.

- Me parles pas sur ce ton.
Il commençait à s'agacer et moi aussi. Parles.

Oui chef. Quel con.

- Hanna a dit que tu l'avais sauvée l'autre soir, que même si ton coup de feu n'avait rien avoir avec elle et sa situation tu l'avais aidée en quelques sorte, je la cite "La personne n'a pas était complètement mauvaise cette nuit".

- Et en quoi j'en aurais quelques choses à foutre ? Elle peut penser ce qu'elle veut ton amie, je veux juste pas qu'elle me fasse chier.