Ma vie surnaturelle

XV

Léna : maman ?

Assise parterre mes jambes étalées sur le sol entre celle-ci un petit être commençait peu à peu à s'endormir , je ne pouvais croiser son regard.

Moi : hum ?
Léna : tu reste dormir avec nous ?
Léon : non !

Mon regard perplexe se tournait dans sa direction.
Il secouait vivement la tête de droite à gauche , levant son indexe devant moi il le secoua de gauche à droite.

Léon : appa va être seul si eomma reste dormir avec nous .

Moooo ~ il est trop choux .

Léna : oui tu as raison ! Papa dit tout le temps que maman c'est sont doudou et qu'il ne peut pas dormir sans elle ! Je le comprends parce moi aussi je ne peux pas dormir sans mes doudous.
Moi : il a vraiment dit sa ?

Ils hochaient vivement la tête.

Léna : oui !
Moi : alors Appa est un gros bébé !

Ils explosèrent de rire , je finissais la deuxième et dernière tresses plaquées de Léna.
Et effectuais un petit massage sur ces racines.

Léon : Eomma ?
Moi : oui ?
Léon : je veux des dreadlocks !
Moi : hum , tu y as bien réfléchi ? Parce qu'après tu ne pourras plus les enlever tu devras te couper les cheveux .
Léon : oui maman s'il te plaît !

Il prit un air mignon se rapprochant de moi .

Moi : je vais y réfléchir .
Léon : ouiiiii !

Il fit un grand sourire faisant ressortir ses fossettes.
Je finissais le massage capillaire de Léna.

Moi: allez Léna c'est fini .
Léna : noooon s'il te plaît maman... continue.

Dit-elle de sa voix endormie.
Je détachais mes doigts de sa chevelure mais elle les attrapais délicatement.

Léon : non maintenant c'est mon tour !

Elle n'insiste pas et se décale passant par dessus ma jambe puis déposa sa tête dessus se mettant à l'aise .
Léon prenait sa place. Je commençais par démêler ses cheveux à l'aide de mes doigts , utilisant de l'huile d'olive comme pour mes cheveux, je lui faisais le même massage que Léna puis finissais par les brosser . Les cheveux des jumeaux sont moins bouclés que les miens, se qui signifie qu'ils sont très faciles à manipuler ,pas comme les miens...
Je continuais mon activité pendant au moins 20 minutes.
Je sentais son petit corps s'alourdir signe qu'il sombrait dans les bras de Morphée.

Moi : fini !
Léon : hum déjà ?
Moi : oui oui aller ! Au lit !

Il se levait lentement ce dirigeant vers son lit légèrement endormi , je portais Léna jusqu'au sien déposant par la suite un léger bisou sur son front , elle ouvrait les yeux , attrape mon visage entre ces petites mains m'attirant vers elle et venait embrasser mon front.

Léna : je t'aime maman.

Sa voix était presque qu'un chuchotement, je souriais sentant mon cœur se réchauffer.

Moi : je t'aime aussi mon bébé.

Je remontais sa couverture et caressais une dernière fois sa joue rebondit.
Je me dirigeai vers le lit de Léon qui luttait pour ne pas s'endormir ?
Je répète mes actions et embrasse son front et commence à monter sa couverture mais son regarde insistant sur moi attirait mon attention.