Wind Of Relics

Lanzo: Un besoin d'argent

Note : Quand le nom d'un personnage apparaît devant un chapitre, il sera le narrateur pour le reste de Celui-ci.

Si il n'y a pas de nom c'est que le point de vue est revenu à celui du personnage principal

Portant un lourd sac de pierre sur les épaules, je le dépose avec les autres.

Alors que le soleil tape lourdement sur ma tête, je me rends compte à quel point il fait chaud aujourd'hui.

J'essuie d'un revers de main les gouttes de sueur qui s'étaient formées sur mon front.

- Lanzo !

Je tourne la tête et je vois mon employeur me faisant signe de venir.

- J'arrive !

Après m’être essuyé le visage avec ma chemise, je m'empresse de rejoindre l'homme qui m'avait appelé.

- Il y a un problème ?

L'homme sort de sa poche une petite liasse de billets qu'il me tend.

- T'as suffisamment travaillé pour aujourd'hui, tu peux rentrer chez toi.

Tu comptes venir demain ?

Je prends les quelques billets et les ranges dans la poche arrière de mon pantalon.

- Ça dépend si j'ai un contrat ou pas...

- Ouai... J'ai été étonné quand t'a demandé du boulot ici.

Ça ne paye pas assez chasseur de primes ?

- Encore faut-il avoir des avis de recherche sous la main.

La région est vide, il n'y a rien ici.

- Ça n'a pas toujours été le cas...

L'homme me rend mon manteau ainsi que mes deux étuis dans lequel se trouve deux grandes faucilles.

- Avant ça grouillait de voleurs, de pilleurs et de criminels, mais depuis plusieurs semaines on en voit beaucoup moins.

- Que s'est-il passé ?

- On sait pas trop... 

Il y a deux jours il y a un gars qui a été retrouvé qui avait été complètement tabassé.

Il faisait partie d'un petit groupe de pillards, il était complètement défiguré. On sait pas trop qui c'est démerder pour le mettre dans un état pareil, mais on pense qu'il est la raison pour laquelle les petites frappes commencent à éviter la région.

- Ouai... Et Moi je pense que ce petit rigolo est entrain de ce faire un petit pactole avec l'argent que j'étais censé gagner.

(Soupir) je déteste la concurrence...

- Tu finiras bien par trouver quelque chose, en attendant tu sais qui chercher pour te faire de l'argent rapide.

- Si tu me vois demain, c'est probablement que je n'ai rien trouvé.

J'irai voir au tableau d'affichage.

- Prend soin de toi

L'homme me fait un geste de la main alors que je quitte le chantier sur lequel j'étais en train de travailler.

La Première chose que je fais c'est de vérifier le tableau d'affichage pour toute information concernant la région.

- (Soupir) toujours rien...

Les avis de recherche sont généralement affichés à cet endroit, mais depuis plusieurs semaines il n'y a rien d'intéressant qui me permettrait de me faire gagner un peu d'argent.

"On dirait bien que je vais devoir travailler au chantier encore quelques jours...

Mais je ne vais pas m'attarder ici, j'irai chercher autre part après une petite semaine. Hors de question de me reconvertir en maçon..."

Suite à cette réflexion que je me fais, j'entends mon estomac crier famine.

Je commence alors à regarder autour de moi avec bon espoir de trouver un endroit où me nourrir.

Mes yeux se posent sur une petite auberge à quelques mètres de moi.

"Ça fera l'affaire"

Je me dirige vers celle-ci, mais au moment où je m'apprête à ouvrir la porte, elle s'ouvre d'elle-même et un jeune homme est éjecté du bâtiment.

- Qu'est-ce-que !

Il vient s'écraser au sol, une femme plutôt âgée sort de l'auberge en question, il s'agit probablement de la gérante.

L'homme s'exclame...

- Va te faire foutre vieille peau !

- Tu m'insultes sale gosse ?! Après le mauvais coup que tu viens de nous faire ?!

- Je t'ai dit que j'avais perdu mon porte-monnaie ! Et je me suis déjà excusé !

- Facile à dire après avoir mangé comme un goret ! Je ne veux plus te voir !

A ces mots la femme retourne à l'intérieur claquant la porte derrière elle.

Le jeune homme se relève et commence à dépoussiérer ses vêtements.

- T'as un problème ?

Je me rends compte que j'étais en train de le dévisager et qu'il l'avait remarqué, je roule des yeux avant de rentrer à mon tour à l'intérieur.

Je suis accueilli par la même femme qui avait jeté le jeune homme dehors.

- Vous désirez ? 

- Une chambre pour la nuit et de quoi dîner.

- Je vais devoir vous demander de payer en avance pour la nourriture, juste pour nous éviter de mauvaise surprise.

- Je comprends.

Je dépose de l'argent sur le comptoir et je m'installe à une table.

Un serveur vient m'apporter peu après une assiette avec des pommes de terre et un morceau de viande.

Le plat est plaisant, la sauce de la viande se mélange plutôt bien avec les patates. 

Le ventre enfin rempli, je commence à griffonner quelques mots dans mon carnet, résumant les choses que j'ai faites aujourd'hui.

"Les jours se ressemblent beaucoup en ce moment, cela va bientôt faire un mois que je suis présent dans cette petite ville et rien d'anormal ne semble être observable.

L'activité criminele dans cette zone est au plus bas et je pense changer de région d'ici la semaine prochaine.

Je compte travailler au chantier encore quelques temps avant de reprendre ma route."

Je ferme mon carnet et lâche un long soupir, je regarde alors par la fenêtre pour constater que la nuit commençait déjà à tomber, les gens rentraient chez eux après une dure journée de travail...

...

Mes sourcils viennent se froncer tout seul quand je me rends compte de ce qui se passe dans la rue.

Les gens dehors semble tous ce précipité dans une même direction, je tourne ma tête en direction de la gérante

- Que ce passe-t-il ?

Elle hausse les épaules et semble tout aussi confuse que je le suis.

Je me lève et part jeter un œil dehors, des cries retentissent au moment où j'ouvre la porte pour sortir.

- Ils fuient ?

En effet certaines personnes avaient déjà commencé à s'enfermer chez elles, je sors mes deux faucilles de leurs étuis.

- Mmmm... Qui sait ? Peut-être que mon séjour ici sera plus court que je ne le pensais.