J'ai longtemps vécu dans cette maison de pierre et de bois

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J'ai longtemps vécu dans cette maison de pierre et de bois,
Que la nature, elle-même, protégeait.
Mais elle n'était peuplée que de menteurs.
Qui orchestraient cette comédie, ce vulgaire leurre.

Elle se plaisait à se moquer de moi,
Jeune sotte que j'étais.
Si seulement j'avais écouté cette voix,
Celle qui me disait :

« Gare aux vipères,
Qui te banderont les yeux.
Te feront voir la mer,
Apercevoir les cieux.

Ceux-là ne sont que profiteurs,
Rien de plus que de simples menteurs. »

« La paranoia te tuera. » Avais-je rétorqué, l'air las.

« Et toi, les vipères t'ont déjà. » S'exclama la voix. Hélas, elle n'était déjà plus là.

Poèmes d'une jeune poète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant