J'ai longtemps vécu dans cette maison de pierre et de bois,
Que la nature, elle-même, protégeait.
Mais elle n'était peuplée que de menteurs.
Qui orchestraient cette comédie, ce vulgaire leurre.Elle se plaisait à se moquer de moi,
Jeune sotte que j'étais.
Si seulement j'avais écouté cette voix,
Celle qui me disait :« Gare aux vipères,
Qui te banderont les yeux.
Te feront voir la mer,
Apercevoir les cieux.Ceux-là ne sont que profiteurs,
Rien de plus que de simples menteurs. »« La paranoia te tuera. » Avais-je rétorqué, l'air las.
« Et toi, les vipères t'ont déjà. » S'exclama la voix. Hélas, elle n'était déjà plus là.
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Poèmes d'une jeune poète
PoetryAmoureux des mots, Défenseurs des lettres. Venez vous repaître, Là où la poésie coule à flots. ( Merci infiniment pour les 5,7K vues ! )