Vos masques s'effritent, ne sont plus aussi bien vernis

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Dans les méandres de mon esprit, je me perds.
Ils me regardent de haut, comme à chaque fois.
- « Ne savent-ils pas se taire ? »Pestais-je alors tout bas.

Hélas, les menteurs n'en n'ont que faire de moi.
Alors ils parlent et mentent, et ne sont bons qu'à ça.
Souriant avec courtoisie, ils jouent la comédie.

Je les vois, vos yeux vides et sans merci.
N'avez-vous donc pas honte de me mentir ainsi ?
Vos masques s'effritent, ne sont plus aussi bien vernis.




NDA :

J'ai dû mal à réaliser que c'est déjà l'avant-dernier poème de ce recueil.

Merci, merci, et merci encore.

Poèmes d'une jeune poète Where stories live. Discover now