Chapitre 38:

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Je me sens soulagé à sa réponse.

On reste ainsi presque une heure, dans le silence, elle est plongée dans l'un de ces livres, j'arrache l'herbe autour de nous, même si on ne parle pas, je ne stress plus, la regarder concentrée me suffit, les phares d'une voiture passant sur la route pas loin vient me sortir de mes pensées.

Merde, il fait pratiquement nuit. Dis-je ébloui par la voiture.

Oh nan ! Je suis désolée, je t'ai retenue ici. Dit-elle toujours avec le sourire.

T'excuse pas, j'ai passé un bon moment avec toi.

On se lève.

Tu habite loin d'ici ?

Non, ne t'inquiète pas, je suis à quelques rues.

Je te raccompagne alors, on ne sait jamais.

Tu sais, j'ai des notion de judo.

Tu as pris des cours ? Demandé-je.

Non, j'ai regarder une émission dessus.  Affirme t-elle fière.

Je ris, nous avançons et effectivement dix minutes plus tard on est devant son immeuble.

On se revoit quand alors Sting ? Dit-elle en se retournant vers moi.

Ah, euhhh quand tu veux. Répondis-je.

Mes cours se finissent généralement vers quinze heure et j'aime toujours passée du temps là-bas, tu sais où me trouver maintenant.

Je hoche la tête, elle ouvre la porte de l'immeuble puis elle se retourne vers moi.

Ça te dérange d'attendre cinq minutes ici ? Je dois aller chercher un truc.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle est déjà partie en courant, elle revient deux minutes après essoufflée, et une égratignure sur son avant-bras.

Tu t'es fait mal ?

Ah, ahah c'est rien, j'ai glissé en ne voyant pas le panneau qui indiqués que le sol était mouillés. Explique t-elle.

Désinfecte quand même la plaie, on ne sait jamais.

Je le fais en remontant, tiens !

Elle tend sa main vers moi, je met la mienne en dessous, elle m'ouvre et un chocolat y tombe, je souris, et le serre.

Prend en soin, à bientôt sting, fait attention sur la route. Sourit-elle en me faisant coucou alors que la porte se ferme entre nous.

Je lui rend son signe de main et repart, je me retourne voir si elle est encore là, et je la vois au loin près des boîte aux lettres, et me regarde aussi et fait de grand geste vers moi avant de disparaître.

Je garde le sourire en ne lâchant pas le chocolat des yeux, je fini par rentrer, en silence heureusement, j'imagine qu'ils ont déjà mangés, je monte en vitesse pour aller le mettre à l'abri et ma porte est ouverte, je vous Luxus devant mon bureau, il me regarde.

Tu aime le dessin ? Demande t-il sérieusement.

T'entends quoi par aimer ?

Tu voudrais prendre des cours de dessin ? Reformule t-il.

Je le regarde, apprendre sérieusement le dessin, ça ne me semble pas réaliste comme projet d'avenir...

Sting, ne pense pas au fait que si ça plaira ect, pense à toi, tu aime dessiner ? Si oui, si tu te sens dans ton élément alors ça veut dire que tu as peut être une piste, tu comprend.

Penser à moi, au début c'était des gribouillis puis j'ai voulu tenter quelque chose et maintenant mon bureau est rempli d'un vingtaine de feuilles.

Oui, je crois que j'aime ça. Soufflé-je.

Il sourit, puis il vient à côté de moi et posé une main sur mes cheveux.

C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre, ton assiette est dans le frigo.

Puis il repart dans sa chambre, je pose précieusement le chocolat de sorte à ce qu'il ne roule pas, je referme la porte et descend, j'attrape mon assiette, je la réchauffe, et m'assois sur la table, je mange dans le silence, finalement ma journée ce fini bien, j'ai même l'impression de ne pas avoir eu de crise quelques heures plus tôt.

Salut. Dit natsu en entrant dans la pièce.

Je le regarde.

Tu te sens mieux ?

Je hoche la tête et un sourire 's'incruste à nouveau sur mon visage en pensant à yukino.

Ta fuite a l' air d'avoir servi. Sourit-il.

Je te le fais pas dire, et en fait, je m'excuse pour tout à l'heure, j'étais pas dans un beau état.

Ne t'inquiète pas pour ça, je te l'ai dit, si je peux t'aider c'est cool, mais dit moi, pourquoi tu as ce sourire scotché sur les lèvres.

Je regarde mon assiette.

La vie me semblez invivable, toujours à se poser trop de questions, à devoir être le meilleur dans tout les domaines  et je réalise que tout est faux, on peut très bien faire des choses banales et se sentir bien, je trouve ça fou.

Je l'entends rire alors je le regarde à nouveau ne comprenant pas sa réaction.

Sting, tu entends quoi, par chose banale ?

Euh, du genre s'assoir dans l'herbe et ne rien faire, parler de nourriture et rire sur ça.

Tu sais, c'est tout simplement la vie de chaque personne sur cette terre. Rit-il.

Non, je ne suis pas d'accord. 

Elle a une vie différente des autres.

C'est cool que tu t'ouvre à nouveau à ce qui t'entoure sting.

Pourquoi ?

Tu étais trop enfermé dans une bulle, personne ne pouvait t'approcher sans que tu le repousse.

Il n'a pas tort, mais je suis content d'avoir briser cette bulle.

T'es plutôt sympa comme mec. Dis-je en finissant mon repas.

Il est d'abord étonné puis il rit.

Toi aussi sting, sous tes airs de méchant, t'a un bon fond.

Il se lève et repart, je remonte dans ma chambre, je dois à tout pris apprendre à gérer mes crises.

Proche du contraireWhere stories live. Discover now