Chapitre 9 : Révélation

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Je pars donc ranger mes affaires et prendre mes baskets pour aller faire une promenade autour du domaine avec el profesor.

Quand je redescends les escaliers je le vois qui m'attends.

"On y va ? " Me demande t-il
"Oui, je suis prête"
"Après toi" dit le prof en faisant un signe de la main me montrant de passer devant lui.

Nous passons devant la table, dehors, et nous nous faisons la remarque que plus personne n'est là, qu'ils ont dû aller se reposer dans leur chambre.

Nous commençons la ballade silencieusement. Nous observons tout ce qui nous entoure, les arbres, les oiseaux, papillons qui nous effleurent. Nous profitons vraiment de ce moment dans la nature. Le domaine faisant plusieurs hectares, cela nous fera une bonne marche, dans l'intimité car personne ne peut nous voir. Après un long Il brise le silence:

"Cela fait 3 mois que nous sommes ici, aujourd'hui. Je ne vais pas te cacher qu'au début, j'avais peur que tu ne sois pas bien intégré du fait de ton âge et de ta timidité. Mais au final, j'ai l'impression que tu t'es bien entouré et que tu t'entends bien avec tout le monde, non ?"

"C'est vrai que j'étais stressé au commencement car je ne connaissais personne, juste toi, même si notre première rencontre n'a pas démarré sous les meilleures ospices. Mais je me suis très vite rapproché de Denver et Nairobi. Je suis très souvent avec eux, même si je reste aussi avec les autres mais j'ai vraiment noué quelque chose de fort avec ces deux là. Après bien sur, tu es la personne dont je suis le plus proche, même si je ne connais presque rien sur toi, tu es mon ange gardien, tu es l'humain en qui je fais le plus confiance"

"Je suis content que tu te sois bien intégré. Moi aussi, j'ai une confiance aveugle en toi. Je sais que tu es peut être une des seules qui exécutera le plan à la lettre du début à la fin."

" Si on veut devenir milliardaire, il faut respecter toutes les phases du plan"

Nous continuons de marcher côte à côte silencieusement pendant quelques minutes, avant de m'adresser sérieusement au prof:

"Profesor, je dois te dire quelque chose, mais s'il te plaît, ne le dis à personne. Quand j'étais bébé je suis nait avec une malformation du coeur, ce qui m'a provoqué des troubles cardiaques, les médecins ont donc dû m'opérer quelques heures après l'accouchement et après cela j'ai dû régulièrement aller à l'hôpital pour faire des soins, des contrôles et une autre opération. J'ai vraiment beaucoup été à l'hôpital. Mais maintenant ça va mieux, je suis encore malade mais plus besoin de faire des vérifications aussi souvent et surtout fini les opérations. Je dois juste prendre un traitement, qui consiste à prendre plusieurs médicaments par jour.
Je vais donc avoir besoin avant le braquage d'aller à une pharmacie récupérer de nombreux paquets de mes médicaments pour tenir plusieurs mois, ne sachant pas où on va aller après."

Je vois el profesor troublé.

"Je suis vraiment désolé Athènes, je ne savais pas. Et pour tes médicaments on fera le nécessaire en temps voulu.
Mais ne t'inquiète pas je te comprends j'étais également un enfant malade et je suis resté des années à l'hôpital." Me répondit il difficilement

Voyant qu'il n'est pas bien et qu'il a les larmes aux yeux je décide de ne pas lui poser plus de questions pour le moment.

Nous continuons de marcher. Pendant au moins 10 min nous n'osons pas trop nous regarder car nous savons tout les deux que l'on vient de livrer une partie assez sombre de notre passé.

"Je peux te demander quelque chose ?" Je demande

"Oui, bien sur" répondit-il immédiatement

"Tu vas faire quoi dans ton hangar pendant le braquage vu que tu ne viens pas avec nous?"

" Je vais m'occuper de contacter la police pour les négociations, superviser les serbes qui vont continuer de creuser le tunnel à partir du hangar, m'occuper de certains détails du plan, faire en sorte que l'on ne trouve pas votre identité, parsemé la police de faux indices au fur et à mesure des heures et des jours et..."

"Et, quoi ?" Je lui demande voyant qu'il a du mal à le dire

"Je vais me rapprocher de la police et plus exactement de l'inspectora Murillo"

"Quel type de relation?" Je m'exclame tout de suite prise par une montée de stress

Un blanc se fait entendre

"Plus qu'amical" finit-il par dire

Totalement désorienté par cette annonce et stressée; je perds l'équilibre, tombe en me rattrapant sur mon coude droit.

"Joder (putain) " je crie. Mélangent la douleur physique et psychologique

"Athènes" s'empresse de dire le prof en commençant par me prendre pour m'asseoir correctement
"Tu saignes énormément, tu t'es ouvert tout le coude"

Je le vois déchirer sa chemise, ce qui m'étonne ce n'est pas le genre d'homme à enlever son haut devant quelqu'un

"Je vais te faire un garrot pour arrêter le saignement je ne peux rien faire si ça continue à saigner autant."

Il prend un morceau de chemise et le met autour du haut de mon bras et le serre assez afin que le sang arrête de circuler et donc de tomber.
Il me met un autre bout de tissu directement sur la plaie et l'accroche en faisant un noeud pas trop serré pour ne pas que ça me fasse mal.

"Je te mets ça en attendant que l'on rentre au moins tu ne saignes pas de partout"

"Merci..."

En marchant pour rentrer dans la maison, je repense à ma réaction et je comprends pourquoi, j'ai réagi comme cela.
J'ai une révélation...
Il m'aura fallu 3 mois pour comprendre.

Je l'aime...

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Holà a todos !
Voilà le chapitre 9!
On apprend pas mal de choses sur Athènes et le prof, j'ai énormément aimé écrire ce moment où ils sont juste tout les deux.
Vous avez enfin la nature de cette relation entre el profesor et Athènes de révéler.
Hâte d'écrire le prochain chapitre, étant donné que je sais exactement ce qui va se passer.
En attendant c'est la fin des vacances malheureusement, donc je souhaite une bonne reprise des cours à tous et je vous dis à la semaine prochaine.
Besos a todos


Todos somos resistenciaWhere stories live. Discover now