Épilogue 2

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Trois ans après le jugement.

La villa est décorée de fond en comble, les invités arrivent au fur et à mesure. De la fenêtre de ma chambre je vois que toute la décoration est terminée, c'est tellement beau, champêtre comme je le souhaitais, Le jardin est décoré de fleurs blanches et rose pâle, des bancs ont été placés afin que les invités puissent prendre place, tout ce dont j'avais rêvé pour un si beau jour. Zac m'a demandé en mariage un an plus tôt pour l'anniversaire d'Irena. Les droits de Newton étant retirés, Zac a trouvé judicieux pour les sept ans de ma fille, de lui faire une demande non pas de mariage mais d'adoption. Mon petit bébé n'a jamais autant eu d'étoiles dans les yeux. Depuis plus de trois ans, elle n'appelle plus Zac par son prénom, mais par papa. La première fois qu'elle l'a appelé ainsi, c'est Zac qui avait des étoiles dans les yeux. Tous les deux se complètent incroyablement bien, j'ai parfois l'impression de retrouver un peu de Zac dans le comportement de ma fille et vice-versa. Comme quoi il ne suffit pas d'avoir le même sang pour s'aimer et se considérer comme père et fille.

Après avoir soumis son souhait d'adopter ma fille, qui a bien entendu sauté de joie, elle n'est pas grande mais elle a compris que son papa, qui ne l'est pas biologiquement, allait le devenir officiellement. Zac nous a par la suite demandé à toutes les deux si nous voulions tous porter le même nom de famille. L'adoption a été faite rapidement, deux mois plus tard ma fille ne s'appelait plus Irena Queens mais Bryans. Et aujourd'hui le vingt-huit août, cinq ans jour pour jour après la livraison du Happy Meal d'Irena, lors de mon arrivée sur le campus de la fac de Stanford, c'est à mon tour de changer mon nom de famille pour celui de mon futur mari.

Charlie, la belle-sœur de Zac, m'aide à revêtir ma robe de mariée, elle termine le laçage dans le dos, puis elle vient d'une douceur infinie accrocher le voile dans mes cheveux coiffés d'un chignon pour l'occasion. Nous avons voulu un mariage simple, avec seulement la famille de Zac, les amis très proches et le Commandant Herman avec qui nous sommes devenus amis. Chacun est venu accompagné de sa famille ce qui nous fait un total de soixante personnes présentes, seulement pour nous !

L'heure approche, les invités commencent à se mettre en place, ma fille vient me chercher à l'étage, c'est le signal que tout le monde est prêt, la cérémonie va commencer.

— Maman, tu es trop belle dans cette robe, me complimente-t-elle.

— Viens dans mes bras, ma grande fille.

J'étreins ma fille, ma petite fille qui a aujourd'hui huit ans, avec qui j'ai vécu des moments terribles. Je suis plus fière que jamais d'être la maman de cette petite fille pleine de vie pour qui rien n'est impossible. Du haut de ses huit ans et un mètre vingt, l'assurance et l'envie de cet enfant m'épatent. Par chance, elle a fini par oublier l'épisode de la crèche. Elle est heureuse, elle a des parents qui l'aiment et qui feront tout pour elle, des amis, une famille. C'est aujourd'hui ma plus grande fierté, je lui avais promis lorsqu'elle était petite que je lui offrirais une vie de rêve, je l'ai fait.

C'est accompagnée de ma fille que nous avançons dans l'allée principale pour rejoindre l'arche où se trouve mon futur mari. Nous avons profité de notre grand jardin pour nous marier à la maison et profiter de l'événement également pour fêter son acquisition. L'appartement des parents de Zac commençait à être trop petit, et nos salaires nous ont permis de voir les choses en grand et devenir propriétaires de cette magnifique demeure en pierre, sur les hauteurs de San Francisco.

Son regard gris vient s'accrocher au mien, il a choisi de porter un costume trois pièces gris clair, ce qui fait encore plus ressortir son regard. Il est sobre sans artifice et tellement beau ! Depuis quelque temps, il a décidé de porter une petite barbe qu'il entretient à la perfection. Mon homme est à tomber, jamais je n'aurais pensé avoir le droit d'être aimée à ce point. Je suis folle amoureuse de lui. Pour l'occasion j'ai choisi une robe assez fluide de couleur ivoire, pas de robe de princesse, ni de sirène ! Nous sommes restés fidèles à nous-même, dans la simplicité et l'élégance.

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