24 - Freakin' out on the interstate

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Hey, j'espère que vous allez bien !

Bon... Ce chapitre m'a gavée niveau écriture, j'ai ramé pour le rédiger, donc au final je ne l'aime pas plus que ça, mais je peux pas faire mieux pour celui-là. 

Donc bon, j'espère qu'il vous conviendra quand même, hâte de vous retrouver la semaine prochaine (le chapitre est en cours d'écriture, mais déjà je le préfère largement (aussi parce qu'il ne me fait pas galérer sur des semaines)).

Bon week-end à vous, et bonne lecture ! <3


Freakin' out on the interstate – Briston Maroney



Je me réveille avec une putain de douleur dans la nuque. Cette dernière craque lorsque je relève la tête, ce qui m'arrache une grimace dégoûtée.

Je cligne des yeux.

Je reconnais un des murs de la cuisine, et puis le sol sur lequel j'ai étendu mes jambes. Une respiration me fait tourner la tête. La peluche est en train de roupiller contre mon épaule, les cadavres de nos bouteilles encore à nos pieds. J'hausse un sourcil.

Il me faut pas longtemps pour me rappeler le bordel qu'était cette nuit – les feux d'artifice, mon malaise, Tatiana et Hippie, et puis Panda qui chialait dans la cuisine.

Ah. J'ai donc eu pitié de ce couillon.

J'étouffe un bâillement, ce qui donne apparemment le signal à la peluche pour émerger de son sommeil dans un soupir. Je la regarde ouvrir les yeux, se redresser, et observer autour d'elle d'un air perdu.

Nos yeux se croisent. J'esquisse un rictus.


"Bonne année, peluche."


Ce couillon fronce les sourcils, avec des cernes encore plus prononcées que cette nuit.


"Qu'est-ce qu'on fout là ?

-On s'est endormis, faut croire. Tu te rappelles pas ?"


Je le sens hésiter, avant qu'une lueur triste ne voile ses prunelles en voyant les bouteilles de bière encore à nos pieds.


"Si, je me souviens... J'espérais juste que ce soit qu'un mauvais rêve.

-Me fais pas regretter d'être venu te voir, peluche...

-Mais non, abruti. Je te parle de Mathieu. De... De ce qu'il m'a dit, sur le fait qu'il m'aimait pas.

-Ah. Ça se tient, ouais."


La peluche pousse un soupir qui pourrait presque me faire mal au cœur.

Presque.


"Bon... Maintenant que t'es réveillé, on pourrait peut-être bouger ? Tu m'as pété le dos, à roupiller sur moi."


L'autre couillon s'excuse dans une grimace.

Il est le premier à se remettre debout, et c'est l'occasion pour moi de découvrir que mes jambes n'ont pas envie de bosser, ce matin. Ni le reste de mon corps, d'ailleurs.

𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant