➟𝑪𝒉𝒐𝒊𝒙 𝒄𝒐𝒓𝒏𝒆́𝒍𝒊𝒆𝒏 : « 𝑁𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑟 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 »
|| Porco GALLIARD x OC ||
[ Esclave de la tentation, le guerrier tendit une main vers la feu, caressant...
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La soldate se détacha alors du blond qui caressait sa carotide et sa clavicule droite, le regard dans le vide.
— Si ça doit être notre dernière soirée, je refuse de la passer avec eux.
— Ce n'est pas not-
— Hilde... soupire-t-il, les yeux brouillés, s'il-te-plaît, arrête. Tu connais Sieg, son ambition et ses plans tordus, il ira jusqu'au bout.
— Je n'ai pas peur de lui, ni de l'armée.
— Si quelqu'un ordonne au Mâchoire de te dévorer, je n'aurai pas d'autre choix que d'obéir.
Le visage de l'Eldienne pâlie alors et elle baissa la tête, fixant les pans de sa longue robe bleue marine. Cette soirée, tous ces artifices, ces invités endimanchés n'avaient pour unique but que d'endormir sa vigilance pour mieux la conduire vers l'autel sacrificiel. Une vulgaire poupée de chiffon que l'on allait massacrer au nom d'une rancœur ancestrale qui les dépassait tous.
— Qu'est-ce que tu proposes ? Chacun rentre chez soi et on attend patiemment l'aub-
Porco releva doucement le menton de la soldate et leurs regards se verrouillèrent l'un dans l'autre, fusionnant tels deux atomes pour n'en former qu'un seul. Irrémédiablement attiré par la jeune femme qui exerçait sur lui un charme envoûtant, le blond se pencha en avant, rasant la bouche colorée qui lui était offerte, préférant un simple baiser sur le front. Déstabilisée, Hilde l'observa en silence, entrelaçant leurs doigts avec précaution, craignant de brusquer le guerrier. Avec ce simple geste, le Galliard se mit à sourire tendrement et il porta à ses lèvres la main gantée de la feu qu'il embrassa sans détourner les yeux.
Attendrie par cette délicate manière qu'elle savait si rare chez Porco, Hilde se détendit et ses pupilles brillèrent lorsqu'elle sentit la main du blond au creux de ses reins, l'attirant un peu plus contre lui. De nouveau, leurs visages se frôlèrent et lorsque enfin leurs bouches se rencontrèrent chastement, la jeune femme émit un gémissement de plaisir étouffé. N'y tenant plus, le blond avait comblé le vide entre eux, sous les applaudissements de la foule qui félicitait les danseurs.
Quelle ironie.
Au Diable les règles et les interdictions, le devoir et la patrie, les obligations et l'engagement, personne ne pouvait interdire à Porco d'aimer cette Eldienne.
— J'en veux plus, bien plus, murmure-t-il entre deux baisers, voilà ce que je propose.
— Alors quittons cette fête absurde, dit-elle sur le même ton sans toutefois pouvoir renoncer à ses lippes avides.
Incapables de se séparer, les deux adultes s'embrassaient encore et encore, comme si leurs vies en dépendaient. Des bruits indécents résonnaient dans le couloir et les caresses se firent soudainement plus sensuelles. Remontant sa main le long de la jambe de sa partenaire, soulevant au passage le tissus satiné de sa robe, Porco griffa l'extérieur de sa cuisse, arrachant à la feu un soupire incontrôlé.
