A2 Matin or-dinaire

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Je me levai, regrettant comme à mon habitude de m'être couché si tard la veille. Pourtant, je réfléchis plusieurs fois à la mise en place d'un mensonge qui me permettrait éventuellement de sécher cette matinée de cours. Mais finalement, je me résignai et entamai ma routine matinale.

À défaut de qualifier mon quotidien de désastre (ce qui n'aurait été qu'un regard face à la réalité), je préférais ne pas y penser. Je me dirigeai vers le lycée sans me poser de questions, sans but ou objectif concret. Je pédalais en direction du bâtiment, aidé de mon vélo qui ne faisait que légèrement alléger le poids de cette douleur inexplicable.

C'était une douleur profonde, inconditionnelle et terriblement déstabilisante. Elle était présente en moi depuis si longtemps que je ne pouvais plus me rappeler comment tout avait commencé. Cette douleur me rongeait de l'intérieur, me faisait perdre le fil de mes pensées et de mes actions. Mais malgré tout, j'avançais.

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