Mila ne vit que pour sa sœur. Elle avait dû arrêter ses études en art pour s'occuper d'elle et de la maison pendant que leur père dépensait tout leur argent dans l'alcool.
Leur père était un homme aimant, juste et droit, mais il a perdu sa femme, i...
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Ils restent ainsi quelques minutes, Arès ouvre les yeux, il aime son regard doux, pas le regard effrayé de son chaton quelques minutes auparavant, mais celui de la tigresse qui a répondu à son baisé. Il lui caresse la joue tendrement comme si elle était en porcelaine. Une femme devrait toujours être traité avec douceur, même si parfois certaine méritée la fessée
• Pardon ?
• J'ai dit que tu allais venir avec moi.
• Je ne crois pas non.
• Je te l'ai demandé par pure politesse, mais tu rentreras avec moi de gré ou de force
• Vous n'avez pas le droit de faire ça
• J'ai tous les droits.
• Bien sûr que non
• Si. J'ai toujours ce que je veux
• Toujours envie de choses qu'on ne peut pas avoir ? Je ne suis pas un objet, un trophée que tu peux mettre sur ton bureau. Je suis une personne
Arès a un petit sourire, elle en est presque étonnée. Le voir sourire aussi sournoisement comme un enfant qui s'apprête à faire une bêtise. Elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche pour le lui demander quoique ce soit qu'elle se sent soulever. Il a passé ses mains sous ses cuisses pour la soulever, par un souci d'équilibre, elle a passé ses bras autour de son cou et il la dépose sur le bureau.
• Je peux te mettre sur mon bureau si cela me chante
• Espèce de-
Il dépose son doigt sur ses lèvres. Il sourit toujours.
• Tu n'es pas un trophée. Tu es ce que je convoite oui. C'est pourquoi je préfère que tu rentres avec moi de ton plein gré ou sinon tu te réveilleras là-bas
• Vous oseriez me kidnapper ? Si je refuse ?
• Oui. Je suis déterminé mon chaton
• Mais, mais on va me chercher si je-
• Tu parles de qui ? Tes amies que mes hommes tiennent occupées
• Espèce de-
Il refait le même geste
• En tout bien tout honneur, mes hommes ne leur feront rien qu'elles ne veulent pas. Tu as ma parole là-dessus. Et si tu parles de ton père...
• Inutile... j'ai compris...
Elle baisse la tête, il pose ses doigts sous son menton pour qu'elle le regarde, il n'aime pas son regard larmoyant
