章/Chapitre 34

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" 𝙎𝙤𝙪𝙧𝙞𝙧𝙚 „

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" 𝙎𝙤𝙪𝙧𝙞𝙧𝙚 „

捧げよ

Livaï|Entre les brûlures et l'hémorragie, t'es cuit. Tu n'as aucune chance de t'en sortir.


Kenny|C'est ce que tu crois ? N'en soit pas si sûr.

Les yeux foncés du caporal chef s'écarquillèrent légèrement lorsque Kenny déposa quelque chose au sol, tout près de lui. Une boîte rouge, et une seringue accompagnée d'un liquide.

Kenny|J'ai fauché ce petit gadget dans la sacoche de Rhodes quand il faisait pas attention. Ces injections ont un effet bien précis. Elles ont pour but de transformer en titan. Avec ça, on ne devient qu'un titan simplet sans aucune conscience, c'est mieux que rien. Au-moins ça pourrait me permettre de rester en vie.

Le silence régna l'espace d'un instant, la tention était plus que palpable entre les deux hommes.

Livaï|T'aurais pu t'injecter ce truc plus tôt, quand t'avait encore la force de te faire la piqûre. Pourquoi avoir attendu ?

Questionna le plus jeune des deux.

Kenny|Va savoir. J'en suis pas vraiment sûr. J'avais peur de pas me piquer comme il faut. Et j'me suis dit que ça pouvait peut-être foirer. J'voulais pas finir comme l'autre.

Répondit-il, faisant allusion à Rhodes Reiss. Cette excuse aurait pu passer pour n'importe qui, mais pas pour Livaï. Il le connaissait mieux que ça.

Livaï|T'es pas du tout le genre de personne à attendre sagement la mort. T'as pas de meilleure excuse à me sortir que ça ?

Livaï commençait à perdre patience, sa voix devenait plus ferme. Il n'avait jamais aimé qu'on le prenne pour un idiot, encore moins quand il s'agissait de quelqu'un qu'il connaissait plus que bien.

Kenny|C'est vrai, t'as pas tord. J'ai aucune envie de crever. Et j'voulais ce pouvoir à tout prix. Mais voilà... Ça y est. Après toutes ces années j'crois que j'comprends enfin pourquoi il a agit comme il l'a fait.

Livaï|Quoi ?

Le caporal chef ne comprenait pas à qui l'homme qui l'avait élevé faisait référence, ce qui fit visiblement rire l'homme en question.

Kenny|C'est marrant, tous les gens que j'ai croisé, ils avaient tous une chose en commun. Que ce soit la boisson, les femmes, la religion, la famille, la couronne, un rêve, des enfants, la puissance... On a tous besoin d'une obsession pour tenir le coup. C'est ce qui nous donne la force de continuer à avancer. Quoi que l'on veuille croire, on est tous l'esclave de quelque chose. Et, il faisait pas exception.

𝐎𝐁𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍Donde viven las historias. Descúbrelo ahora