Cœur Brûlé ( en correction)

03 : Une soirée promettante.

Le soleil rentre cyniquement à travers la baie vitrée, qui transperce le bouclier ovales de mes iris vert qui s'ouvrent délicatement.

À mon réveil, un sentiment de panique et de légère angoisse me traversa l'esprit en voyant le décors de cette pièce.

Avant de me rappeler que j'étais vraiment sorti de ma maison, cette maison qui était devenu l'endroit où je passais mes journées, ainsi que mes nuits.

Ces quatre murs qui m'ont vue, seule, vide, pensive et ennuyante.

Aujourd'hui c'est un grand jour pour moi, je ne savais si j'étais plutôt stressé ou pressé à l'idée d'aller sous leurs toit.

Il était dix heure, c'était une matinée ensoleillée à Alicante. Je m'étais préparé mentalement, je suis peut-être pas la meilleure des menteuses et actrice, mais je peut essayer.

Il fallait tout simplement que je me comporte naturellement comme n'importe quel gouvernante, comme Nadia, prend l'exemple de Nadia.

Ce monde extérieur me terrifie d'un côté, je ne sais rien, ne connais rien, mais je ferai du mieux que je peut. Je le ferais pour elle.

Je dois le faire, pour elle.

Aujourd'hui, dans cette journée ensoleillée, je vais me rendre chez l'ennemi à mon père, mon ennemi, chez les Alkez.

Je serai sous couverture temporairement, une simple femme de ménage engagée pour deux semaines, une simple femme à leurs yeux. Ignorant alors que je serais celle qui métrera leurs vie en périls.

Il faut dire que la chute de l'ancienne femme de ménage est venu au meilleur moment pour ma famille pour prendre sa revanche.

Une chance qui s'est présenté pour moi, car aujourd'hui une fête est organisée chez les Alkez.

Diego m'attendait devant ma chambre, avec ma petite valise à la main je traverse les couloirs de l'hôtel pour prendre un tout nouveau chemin dans mon avenir.

Nous rentrâmes dans la voiture aussitôt pour prendre la route, mes mains tremblaient, mes jambes également.

— Ne stress pas, me dit le jeune brun en me regardant dans le rétroviseur.

— Je ne stress pas, mentis-je en rejoignant mes deux mains.

Il regarda la route de nouveau avant de renchérir :

— C'est ta première mission ?

Je hoche la tête.

— Tu as juste à être naturel, et tout va bien se passer.

— Facile à dire qu'à faire.

Il était quatorze heures lorsque Diego gare la voiture dans une petite ruelle, j'ai très vite compris que nous étions enfin arrivé.

Je pris une grande inspiration avant de sortir de la voiture accompagnée de ma petite valise, il ne s'était pas garé devant la villa alors je devais marché quelques minutes.

Arrivée devant le grand grillage, mon cœur lui, alors cessa de battre. La villa était immense.

— Qui êtes-vous ? Me demanda le gardien qui m'avait fait sursauter.