TOME 3. Ariana Black, fille de Sirius.

21. Vision

Vers 10h30, madame Weasley arriva au 12 square Grimmaurd.

« -Il va s'en sortir ! annonça-t-elle alors. Pour l'instant, il dort. On pourra tous aller le voir un peu plus tard. Bill est resté avec lui, il a décidé de ne pas aller travailler ce matin.

Tout le monde se prit alors dans les bras. Fred tomba sur sa chaise, Ginny et Ron foncèrent sur leur même pour la prendre dans leurs bras, et George me serra tellement fort que je n'arrivai plus à respirer.

-Petit déjeuner ! s'écria mon père. Où est ce maudit elfe de maison ? Kreattur ! KREATTUR ! »

Mon père nous fit rire, ce qui faisait beaucoup de bien à notre moral.

« -Oh Sirius, déclara Molly, je te suis tellement reconnaissante... Il devra rester un petit moment là-bas et ce serait merveilleux d'être un peu plus près... Bien sûr, ça signifie qu'on passera peut-être Noel ici...
-Plus on est de fous, plus on rit ! hurla mon père. J'en connais deux qui seront heureux de passer Noël ensemble ! »

En effet, il disait ça car George et moi devions, à l'origine, passer Noël chacun dans nos famille.

Lui au Terrier, et moi ici, avec mon père et mon oncle.

Cette attaque n'avait pas que du mauvais.

Nous déjeunions lorsque j'entendis quelqu'un me murmurer quelque chose à l'oreille.

« -Ariana ?

Je me retourna et vis que c'était Harry. Il n'avait pas dit 1 mot depuis que nous étions arrivés chez mon père.

-Est-ce que je peux te parler ? continua-t-il.
-Oui bien sûr. »

On alla donc dans le garde manger, mais mon père nous vit.

« -Vous allez où tout les deux ? Vous n'avez plus faim ? nous demanda-t-il.
-Harry veut me parler, on revient, répondis-je.
-Viens Sirius si tu veux, dit Harry.
-J'arrive. »

Une fois dans le garde manger, Harry nous révéla quelque chose.

Quand il avait vu l'attaque, il n'avait pas seulement été spectateur.

Il l'avait vécu du point de vue du serpent.

Comme si c'était lui qui avait attaquer monsieur Weasley.

Il avait ressenti les émotions du serpent, et avait eu l'impression que c'est lui qui avait décidé d'attaquer.

« -Tu as raconté tout ça à Dumbledore ? demanda mon père une fois que Harry eut fini.
-Oui, répondit Harry. Mais il ne m'a pas dit ce que ça signifiait. D'ailleurs, il ne me dit plus rien du tout.
-Je suis sur qu'il t'aurait prévenir si il fallait y voir quelque chose d'inquiétant, le rassura mon père.
-Mais ce n'est pas tout, reprit Harry. Je... je crois que je deviens fou. Dans le bureau de Dumbledore, juste avant qu'on prenne le Portoloin... pendant un instant, j'ai cru que j'étais un serpent. Je me sentais serpent... ma cicatrice me faisait vraiment mal quand j'ai regardé Dumbledore... Je vous jure j'ai eu... j'ai eu envie de l'attaquer, lui !
-C'était sans doute un effet de ta vision, lui dis-je alors pour le rassurer.
-Oui sans doute, assura mon père. Tu pensais toujours à ton rêve, ou je ne sais pas comment l'appeler, et...
-Non, ce n'était pas ça, je vous assure, reprit Harry. C'était comme si quelque chose s'était soudain dressé en moi, comme si il y avait un serpent dans mon corps.
-Tu as besoin d'aller dormir, répondit fermement mon père. Tu vas monter te coucher. Cet après-midi, tu iras voir Arthur avec les autres. Il le prit par les épaules. Tu es en état de choc Harry. Tu t'accuses toi même de quelque chose dont tu as été témoin, et heureusement que tu as été témoin, sinon Arthur en serait peut-être mort.
-Cesse de t'inquiéter Harry, ajoutais-je.

Mon père partit, je commençais a le suivre quand Harry m'attrapa par le bras.

-S'il te plaît, commença-t-il, n'en parle pas aux autres.
-Pourquoi ?
-Parce-que je ne veux pas qu'ils me prennent pour un fou, m'avoua-t-il.
-Personne ne te prendrait pour un fou Harry ! Mais pas de problèmes, si tu ne veux pas en parler, c'est d'accord. »

On rejoignit alors les autres.

Un peu plus tard dans la journée, Tonks et Fol Œil arrivèrent pour nous escorter jusqu'à Ste Mangouste pour aller voir monsieur Weasley.

On alla donc lui rendre visite, il était couvert de bandage.

Apparement, le serpent contenait dans ses crochets du poison empêchant à ses plaies de se refermer.

Après lui avoir rendu visite, on rentra et passa la soirée au 12 square Grimmaurd.

Ce soir là, mon père accepta que George dorme avec moi, comprenant bien qu'il avait besoin de réconfort après cette journée.