Chapitre 14 : Informations cruciales

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Bonjour tout le monde ! J'espère que ça va, ça y est, vous aller enfin apprendre qui est  exactement la petite Mia et pourquoi elle est si importante aux yeux de Leah, je ne vous en dit pas plus bonne lecture des bisous ! 


Média : Mia Carter

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La petite a levé un regard plein d'espoir sur moi.

- C'est vrai que vous allez la retrouver ma maman ?

- Bien sûr, si quelqu'un peut la retrouver c'est bien nous.

- Et quand ?

- Euh... rapidement.

- Oui mais quand ?

- J'en sais rien... bientôt.

- Tu es sure tu vas la retrouver ?

- Oui oui ne t'en fais pas.

- Pas comme papa hein ?

- Qu'est ce qu'il se passe avec ton papa ?

- Bah quand j'étais petite il est parti et maman elle m'a dit que je le retrouverai dans l'au-delà mais je sais pas où c'est moi...


J'ai manqué de m'étouffer. Quelle idée de dire une chose pareille à une enfant de cinq ans !

- Euh... je ne sais pas non plus... tu... tu as des frères et des sœurs ?

- Oui, un grand frère, il a une femme et un bébé, elle s'appelle Laly et c'est la plus belle des nièces !

- Il s'appelle comment ton frère ?

- Marc.

- Et sa femme ?

- Lucie.

- D'accord.


Le silence s'est ensuite installé entre nous. J'ai noté rapidement sur mon téléphone le nom de son frère, au besoin on pourrait l'appeler pour qu'il prenne la petite en charge le temps qu'on retrouve sa mère. Leah a ensuite fait irruption dans le bureau avec le lieutenant Alost.

- Bonjour ! Ah ! 22 ! Ça se passe bien le premier jour ?


Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'il a enchaîné.

- Venez avec moi dehors s'il vous plaît je vais vous expliquer la situation. Miss Williams s'occupera très bien de Mlle Carter.

- Euh... d'accord.


Je l'ai suivi dans le hall, nous avons ensuite pris des escaliers et avons monté le seul étage. Au passage Alost me montrait des portes.

- Ici vous avez la remise où vous trouverez gilets, kits de premier secours, herses, cônes, barrières, menottes et autres petite choses comme les doubles de clés de cellules. Ici la salle des saisies, je vais pas vous faire un dessin on y met les choses que l'on prend aux malandrins.

- Où est l'armurerie ?

- Au rez-de-chaussée, la double porte à côté du bureau du capitaine, au fond du couloir.

- D'accord.

- Ici vous avez le laboratoire pour analyser des empreintes ou échantillons et également la machine pour détecter les faux billets même si en général cette pièce sert surtout pour les enquêtes, juste là, la salle de briefing, et là le bureau du commissaire. Ensuite on a trois salles de réunions. Venez.


Il est entré dans l'une des salles en question et s'est tourné vers moi.

- Mme Carter est morte et si par miracle elle est pas elle doit être en sale état.

- Je... co... comment vous savez ça ?

- La famille Carter est une famille... pas comme les autres ici, ils sont protégés à la fois par des criminels et par la police...

- Ils sont criminels ?

- C'est un peu plus compliqué que ça. Dites vous qu'en ville on a 4 grands groupes qui mettent le bazar si vous m'excusez l'expression : les PF, les Condor's, la famille Campbell et les Révoltés qu'on appelle aussi les Insurgés parfois. D'un côté vous avez les Insurgés et les Campbell qui nous en font voir de toutes les couleurs chacun a leur manière et de l'autre vous avez une espèce de guerre entre les PF et les Condor's ce qui ne les empêche pas de bien nous embêter à longueur de temps je vous rassure. La famille Carter est en gros une branche des Condor's mais qui eux ne trempent pas dans la criminalité officiellement. Vous pouvez prendre le casier de n'importe quel Carter il est plus blanc que neige mais à leur manière, ils bossent avec les Condor's en dénonçant des actes illégaux des autres groupes pour qu'on les choppe et que ça les affaiblisse d'une certaine manière, ce qui fait d'eux des éléments précieux pour nous mais aussi pour les Condor's vous voyez ? Et il se trouve qu'il y a quelques heures, Mme Carter a été portée disparue. Officiellement on ne sait pas ce qui se passe mais je peux vous le dire, elle a été enlevée par des PF c'est certain.

- Ah... et vous pensez qu'ils l'ont... tuée ?

- J'en suis sûr même. Les coups de feu veulent tout dire.

- Je vois... et donc... que fais t-on pour la petite ?

- C'est la capitaine qui va gérer ça à son retour ou les hauts gradés, c'est une affaire très délicate, vous avez fait du bon boulot avec 77. Vous allez repartir en patrouille avec Chavez et d'ici une petite heure vous pourrez prendre votre fin de service.

- D'accord.

- Ah ! Et vous avez vos armes de service dans l'armurerie dans le casier avec votre matricule, je les ai déposées il y a une demi-heure.

- Très bien, merci lieutenant.

- De rien, allez y ne faites pas trop attendre 29.


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