Chapitre 19

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L'après midi fut calme, Lin dormait toujours et Kirishima et Bakugo étaient finalement partit dans la chambre de rouge.
Eijiro somnolait, cheveux baissés et torse-nu, comme à son habitude et Katsuki était sur le bureau et révisait certaines notions vu en cours il y a quelques jours.

Le fait qu'il ne s'était pas trompé et que c'était bien son meilleur ami le perturber...De plus que Kirishima savait aussi maintenant.
Qu'est-ce qu'il devait faire ?
Penser à des choses absurdes pour qu'Eijiro pense qu'il s'est trompé ?
Non, c'est lâche et puis, on ne peut pas contrôler quelle pensée l'autre entendra.

La porte t'entrait se fit entendre.

Klaus : Eijiro, Lin dort depuis quand-Oh, tu es ?
Bakugo : Un ami à Eijiro.
Klaus : Katsuki, c'est ça ?
Bakugo : Oui.

Ils se serrèrent la main.

Klaus : Les deux dorment depuis longtemps ?
Bakugo : Lin depuis ce matin et Eijiro depuis une heure par là.
Klaus : Des petits paresseux ces deux là !

Bakugo ne sut quoi répondre et il ne sut pas non plus comment il s'est retrouvé sur le canapé à parler avec Klaus.

Bakugo : Comment ça ?
Klaus : Tu sais, quand on est petit et que d'autres personnes aussi débiles que toi te soutiennent, tu te prends pour le roi du monde.
Bakugo : ...
Klaus : Il y avait une petite fille dans ma classe au collège qui ne parlait jamais et qui avait une cicatrice sur les lèvres, je passais mon temps à l'appeler le Joker ou la muette, un vrai petit con !

Le blond acquiesça pour montrer son écoute.

Klaus : J'ai passé tout mon collège à la harceler, les profs ne disaient rien vu qu'elle ne disait rien non plus...Et mes amis riaient à mes conneries ! Pas très virile de harceler quelqu'un pendant quatre ans, n'est-ce pas ?
Bakugo : ...Ouais.
Klaus : Puis, quand on est arrivé au lycée, elle avait totalement changé, elle était assez grande et classe, on l'a remarqué directement. Et paradoxalement, elle disait ce que tout le monde pensait tout bas, bien loin de la muette que je connaissais. Je crois que j'ai mis 4 mois avant d'apprendre d'où venait sa cicatrice.
Bakugo : Comme celle d'Eijiro ?
Klaus : Oh non mais j'aurai préféré.

Bakugo ne comprit pas cette phrase de suite.

Klaus : Elle venait de sa mère, elle lui avait fait, car apparemment, elle ne savait pas se taire...Je m'en suis voulu, vraiment. Comme quoi, juger trop vite n'apporte rien de bien.
Bakugo : ...
Klaus : Ironie du sort ou juste coïncidence, c'était mon âme-sœur et j'ai vécu comme Eijiro, il t'en a parlé ?
Bakugo : Oui, il entend maintenant, mais la femme, c'es-
Klaus : Mya, ma femme oui.
Bakugo : ...

Katsuki avait bien remarqué la cicatrice de la mère d'Eijiro, mais il n'avait pas imaginé une histoire comme ça derrière.
De plus, Klaus n'avait pas l'air d'un harceleur, il était chaleureux, joyeux...Respectueux.

Klaus : Tu sais mon garçon, si je te raconte ça, ce n'est pas pour rien.
Bakugo : Comment ça ?
Klaus : Eijiro m'a parlé de toi.

Il comprit immédiatement.

Bakugo : ...
Klaus : Une mauvaise personne peut en devenir une bonne, tu sais ! On évolue et on apprend de nos erreurs.

Klaus posa amicalement une main sur l'épaule de Katsuki.

Klaus : J'ai eu la chance d'avoir le pardon de ma femme et ce fut un énorme soulagement pour ma conscience. Alors, je ne te dis pas d'aller faire des excuses que tu ne penses peut-être pas maintenant...Mais de les faire un jour. Et te trouver une personne qui te poussera à rester bon !
Bakugo : ...J'y penserai Monsieur.
Klaus : Appelle moi Klaus ! Je n'ai que 36 ans !
Bakugo : Ah.
Klaus : Comment ça "ah" ?!
Bakugo : Euh-
Klaus : Allez, je me moque de toi !

Si ce n'était pas un adulte, l'explosif l'aurait insulté.

Klaus : Dernière chose.
Bakugo : Oui ?
Klaus : Sais-tu qui est l'âme-sœur de mon fils ?
Bakugo : Oui.
Klaus : Penses-tu qu'elle ou qu'il est bon pour lui ?
Bakugo : ...

Cette phrase résonna quelques secondes dans la tête de Bakugo.

Klaus : Katsuki ?
Bakugo : ...Je l'espère.
Klaus : D'accord, bon, je dois aller faire les courses !

Il partit un sourire aux lèvres de chez lui.

Bakugo : ...


Lin : UN MONSTRE !!!

Bakugo fronça les sourcils et alla voir.

Lin : Katsuki, il y a un monstre sous mon lit !!!
Bakugo : Mais non, arrête de gueuler.
Lin : Si regarde.

Il soupira et regarda.

Bakugo : ...

Un putain de serpent.
Qu'est-ce que fous un serpent dans cette baraque !!!

Lin : Alors ?!
Bakugo : Euh...

Il prit la petite dans les bras et partit doucement dans la chambre d'Eijiro pour le réveiller.

Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Il y a un serpent sous le lit de ta sœur.
Kirishima : QUOI ?!
Lin : C'ÉTAIT UN SERPENT ?!
Kirishima : Ok, Lin tu ne bouge pas d'ici !

Lui et Bakugo allèrent devant la chambre de Lin.

Bakugo : On fait comment ?
Kirishima : Un piège à souris ?
Bakugo : ...
Kirishima : Je sais pas ! On tend un bâton et quand il s'enroule, on le lance dans le jardin ?
Bakugo : C'est déjà une meilleure idé-

Lin : Attendez, lui faites pas de mal !
Bakugo : On va pas le tuer hein.
Lin : Non mais c'est moi qui l'ai pris.
Kirishima : Hein ?!
Lin : Oui, à l'école des gens, lui marchait dessus alors je l'ai mis dans mon sac pour l'aider, je ne savais pas que c'était lui sous le lit, sinon je n'aurai pas crié...
Bakugo : Donc, là, tu vas me dire que tu as foutu un serpent dans ton sac ce matin et que tu ne nous as rien dit quand on est venu te chercher ?
Lin : Oui.
Kirishima : ...
Bakugo : ...


À suivre...

Lin et les bêtises, quelle belle histoire d'amour !Et oui, je suis partie en couille pour Klaus mais je trouvais ça bien !



Can you hear me ? // KiribakuWhere stories live. Discover now