(Ton bias): Apollon

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Tu regardes le ciel étoilé en cette douce nuits d'été, te questionnant sur ce dernier : quelqu'un te regarde t-il de là-haut ?
Chaque jour tu pries les dieux, Athéna, Artémis, Apollon...que la vie est bien triste dans ce bas monde, penses-tu. Et si l'Olympe était réel ? Si tous les écrits disaient vrai ? Si tous les contes que l'on t'a raconté étant petite n'était pas des légendes...mais des histoires belles et bien vécues par de simples mortels comme toi, alors, la vie aurait un peu plus de goût. Tes yeux habillés de cernes prononcées se ferment puis tu senti quelque chose que tu n'avais jamais ressenti auparavant...

Une douce chaleur pénétra tout ton corps, et tu te sentis flotter au-dessus du sol, comme un voile de paix s'entourant tout autour de toi, en fond, résonnant une douce mélodie de harpe et des rires cristallin un compagnon de tout. Que se passe-t-il donc ? Serait-ce le paradis ? Non cela n'existe pas, s'il y a quelque chose, ce serait simplement les Enfers gardés par le Cerbère, le chien à trois têtes et son maître, Hadès. Mais, tu n'entends ni cri de désespoir, et il n'y a aucune chaleur ardente provenant du tartare qui pourrait te dire où tu te trouves. C'est alors qu'une douce voix s'élève petit à petit, te sortant de tes songes, tes yeux s'ouvrent lentement, un visage digne d'un dieu olympien se dessinant au fur et à mesure que tes yeux s'habituer à la luminosité du lieu dans lequel tu te trouvais.

Ses cheveux son d'une somptueuse couleur or, tombant légèrement sur ses yeux amandes, décorer de paillettes d'or dans le coin de ces derniers. Sa bouche quant à elle, pulpeuse, est faite d'une teinte rosée, créant un dégradé du centre jusqu'à l'extérieur de ses lèvres.
Son teint est pâle et brillant, aucune imperfection venant perturber la lisseur de sa peau. Il porte sur le haut de son crâne une couronne de laurier, elle aussi dorée à certains endroits. Pour ce qui est de sa tenue, son torse est recouvert d'une fine chemise blanche volatile qui laisse entrevoir ce qu'il y a en dessous au moindre coup de vent, et, pour le bas, un pantalon en toile, également blanc. Il ne porte pas de chaussures, il est simplement pieds nus sur les dalles de marbre qui forment le sol de cette mystérieuse pièce.

-Peux-tu me voir ? Questionne le beau jeune homme, se tenant non loin de toi.

-Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Demandes-tu, ton esprit embrouillé par ce qu'il vient de se passer.

-Je ne me suis pas présenté, pardonne-moi...Je suis Apollon, dieu de la musique, du chant et de la beauté masculine. Mais certains m'appellent (Ton bias).
Dit-il, un grand sourire se dessinant sur son visage.

-Non c'est impossible, je suis une mortelle, la simple vue d'un dieu devrait me tuer. Rétorque-tu, un peu affolée.

-C'est des légendes ça, nous dieux, sommes comme vous bien que nous soyons immortels, doter de pouvoirs et bien plus beau, enfin pour certains... Rigola-t-il.

-Je suis morte ? Enfin, pourquoi je suis là, je ne comprends pas... pourquoi moi ?

-Doucement , doucement. Je te voyais depuis ma fenêtre, tu m'intriguait...

Tu jettes un œil tout autour de toi, science que tu te trouves dans la chambre d'Apollon, à ta droite se trouve un lit immense et non loin de ce lit se trouve un bureau avec un tas de feuilles et de bouquins poser dessus. À ta gauche se trouve un grand balcon avec de magnifiques rideaux blancs qui bougent anarchiquement au gré du vent. Tu te lèves alors du divan couleur ocre sur lequel tu étais depuis tout ce temps, te dirigeant vers le balcon et observe la vue, mais quand tu mets la tête dehors, tu ne pouvais voir qu'une mer de nuages et rien d'autre à l'horizon, même pas un oiseau.

-Je suis un dieu, je vois plus de chose que toi.

Tu couvres alors ta poitrine à travers tes vêtements, lui lançant un regard affolé. Il pouffa de rire, un rire si doux et pur, une mélodie qui résonne au creux de ton oreille. Son expression est si belle, tu te sens en sécurité, tu n'as pas peur, tu te sens légère comme une plume ici, tu ne veux pas retrouver le froid du bas monde, la pauvreté et les maladies, ici tout semble mieux.

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