Epilogue

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5 ans plus tard.

Je regardais l'album de mariage de Roy et moi. Cela faisait déjà 5 ans... parfois je me sens vieille. J'ai déjà 33 ans et Roy 35. Je caresse mon ventre bien rond afin de calmer les coups de notre troisième enfants.

- Maman ! Maman !

Je me levais avec difficulté du canapé en caressant la tête de Black Hayate - il commençait à se faire vieux le pauvre - et je me dirigeais vers la chambre de mon fils. Je le trouvais pleurant fixant son lapin en peluche décapité. Sa sœur aînée tenant la tête. Elle la cacha dans son dos en me voyant.

- Louise... pourquoi tu as cassé le lapin de ton frère ? Demandais je fatiguée par mon 8ème mois de grossesse.

Ma fille ; le portrait craché de Roy, tenta de me la faire à l'envers.

- Mais c'est pas moi maman ! Raphaël ne l'a pas lâché !

Raphaël me ressemblait d'avantage. Il était blond avec mes yeux noisettes. Il était tellement sensible et gentil qu'il avait tendance à se laisser marcher sur les pieds. Il n'avait même pas encore 3 ans et était plutôt farouche. Mon second vint se réfugier dans mes bras et chouina.

- Qu'est-ce qui s'est passé mon poussin ?

- Louise a voulu me prendre mon doudou.

- Maman va le réparer ok ? Dis je à mon fils en embrassant son front.

Je regardais ensuite mon aînée. Ses yeux s'embuèrent. Les larmes n'étaient pas loin. Louise était âgée de bientôt 5 ans. J'ouvris les bras et vint à son tour dans mes bras.

- Pardon maman... Me dit elle en sanglots.

- C'est à ton frère que tu dois présenter tes excuses ma puce.

Elle se tourna vers son frère et lui embrassa la joue avec un air embarrassé.

- Pardon Raph.

En me levant, ma poche des eaux se rompit. Mes enfants apeurés s'agitèrent. Il faut que je gère mes contractions et que je les rassure. Il faut aussi que j'appelle Roy et la nounou.

- Tout va bien mes amours. Votre frère a juste décidé d'arriver plus tôt que prévu. Maman doit appeler papa et nounou. Restez tranquille, maman revient.

Je retournais dans le salon sentant les contractions très rapproché. Je composais d'abord le numéro de la nounou. Elle ne pourrait être présente que dans 45 minutes... Merde ! J'appelle en vitesse Roy tout en réfléchissant à une autre option.

- Oui allô ?

- Roy-... j'accouche.

- Quoi ?! J-... j'arrive de suite ! Attrape le sac de bébé, je suis là dans moins de 5 minutes ma chérie !

- La nounou ne peut pas venir de suite.

- J'embarque Fuery avec moi. Il gardera les gosses.

Je raccrochais et commençait mes exercices de respiration. Mes contractions se rapprochaient de plus en plus. Je panique car j'ai vraiment peur d'accoucher seule chez moi avec mes deux enfants présents. Les médecins ont été choqués durant mes deux premiers accouchements par la vitesse de mon travail. Louise et Raphaël sont nés tous les deux en moins d'une heure, ce qui est particulièrement rapide. Je sentais déjà mon utérus se contracter et ne pus m'empêcher de pousser. Je retirais en vitesse mon sous vêtements et enfila une jupe ample. Roy ouvrit la porte à la hâte et me vit accroupi, les mains contre le mur poussant des cris effrayants nos enfants.

- Fuery je te laisse avec mes enfants, j'emmène Riza à l'hôpital !

- Le sac ! Chéri-... le sac !

- Putain ! Cria Roy en courant chercher le sac de maternité.

Il embrassa les enfants en passant puis me souleva pour enfin m'emmener à l'hôpital. A peine installée dans mon lit, notre fils arriva en quelques poussées. Comme à chaque fois, Roy laissa échapper quelques larmes de joie en m'embrassant puis en câlinant son fils. Il me le tendit pour que je puisse à mon tour en profiter.

- Coucou mon chéri. Dis je en embrassant sa petite main rose.

- Merci mon amour. Me dit Roy en m'embrassant de nouveau.

Si vous m'aviez demandé il y a quelques années si j'imaginais mon futur ainsi, je vous aurais ri au nez tellement cela me semblait utopique. Et pourtant, parfois il est bon de continuer à avancer vers ses rêves car avec de la détermination et certes un petit facteur chance, ils peuvent se réaliser. J'en suis la preuve vivante. J'ai 3 splendides enfants, j'ai épousé l'homme de mes rêves, mon âme sœur et je suis incroyablement heureuse et épanouie. Alors certes, j'ai été blessée durant ce long parcours mais au final je m'en sors plutôt bien, très bien même. Le regard chargé d'amour que m'envoie Roy me confirme mes pensées.

- A quoi tu penses ?

- A la chance que j'ai de t'avoir dans ma vie.

Mot de l'auteur : Et voilà... c'était le dernier chapitre de cette fanfiction. J'espère que ça vous aura plu. Elle était courte, comme les précédentes mais j'ai du mal à faire plus long, j'ai l'impression de tourner en rond.
À bientôt pour de nouvelles aventures !

Mon rêve c'est toi Where stories live. Discover now