Chapitre 10 : Amoureux

229 17 110
                                    


Bonsoir tout le monde ! Je suis épuisée, fatiguée, à bout, et j'ai passé une journée loins d'être agréable donc là j'ai réellement besoins d'écrire et de décharger cette journée en mots et en phrases qui me feront du bien tout autant qu'à vous <3 Bonne lecture. Attention passage lémoneux. 

*************************

- Qu'est-ce qui ne va pas mon trésor ? S'enquit Ragnor en remuant la pâte à pancakes dans son saladier, les sourcils froncés d'inquiètude. 

Son filleul, Magnus, était juché sur le plan de travail juste à ses côtés, assis en tailleur. Le Président Miaou était niché dans son giron et le jeune homme caressait son pelage distraitement, le regard vague, la mine triste comme celle d'un enfant boudeur. Pourtant, Magnus ne boudait jamais. Quand il était enfant, certes, il avait connu de longues périodes de tristesse et de douleur, notamment à cause des sévices que lui faisait subir son père mais également après leur arrivée à New York, lorsque l'asiatique avait du réapprendre à vivre comme n'mporte quel enfant de son âge, ce qui s'était avéré finalement impossible dans de telles circonstances. Pourtant, l'Indonésien avait su remonter la pente et était devenu un jeune homme souriant, solaire et éclatant de vie. Le voir ainsi, aussi terne dans son attitude, soulevait nombres d'interrogation et de soucis chez le libraire qui s'était déjà fait bien trop de cheveux blancs pour son jeune protéger. Le danseur, vêtu d'un pantalon rayé couleur bleu roi et lie de vin, surmonté d'une chemise à paillette bleue nuit et argent, releva ses yeux soulignés de noir vers son parrain et tendit les bras pour que le plus vieux le serre tout contre son coeur, ce que Ragnor s'empressa de faire avec bonheur. 

- Je pense à lui tout le temps, avoua Magnus avec une pointe de douleur dans la voix. Je ne pense qu'à lui, et je ne pense qu'à ce qu'on pourrait faire ensemble et à ce que mon corps voudrait mais je ne comprend pas moi même ce que je veux, Pembi, je suis complétement perdu..., chouina-t-il presque, les yeux embués et bas. 

- Oh, mon petit chat, sourit le britannique en prenant en coupe le visage de son cadet. C'est normal de se sentir perdu. Ton cerveau et tes hormones sont en pleine ébullition, tu rattrapes tous ces plaisirs adolescents que tu n'as pas connus jusqu'ici, et penser à Alec de cette manière est tout à fait naturelle, même si elle ne doit pas t'empêcher cependant de vivre ta vie normalement. 

- Mais il n'y a que lui parrain, je ne pense qu'à lui ! C'est comme si...comme si j'avais du feu dans tout mon corps et j'arrive pas à l'éteindre...tu comprend ? 

- Je comprend tout à fait mon grand. Ce désir est dévorant, comme bien souvent, mais tu ne dois pas non plus le laisser te consumer...Regarde, le désir c'est un peu comme ces pancakes, expliqua-t-il en reprenant la cuisson des dits-pancakes. Imagine que cette pâte, c'est Alec et que ton désir, c'est le feu de cuisson. Si tu t'emballe trop, trop vite, ça brule le pancakes et il n'y a plus d'Alec, plus de désir. Par contre, si tu laisse monter la chaleur petit à petit à feux doux et que de temps à autre tu t'autorise à lâcher prise, alors le gout n'en sera que meilleur, pas vrai ? Alors essaie de découvrir peu à peu ce que ton corps souhaite réellement. Je ne te dis pas de faire ça tous les jours à chaque instant, sinon tu brûlera comme ce pauvre pancakes, mais laisse toi du temps pour comprendre les réactions de ton corps, cherche ce qui te plait lorsque tu pense à Alec, quelles parties de ton corps te font le plus de bien, et quand tu seras prêt pour l'étape supérieure, alors ce sera aussi bon que le plus moelleux et croustillant des pancakes, s'amusa-t-il avec un clin d'oeil. 

Magnus pencha la tête sur le côté, réfléchissant aux paroles de son parrain. Oui, il pouvait faire ça, prendre le temps, même si ce n'était pas sa grande spécialité, de découvrir sa sexualité, à taton, par hésitation, par questionnements. De toute manière, son Pembi avait promis de toujours être avec lui et de répondre à la moindre de ses questions, pas vrai ? Retrouvant peu à peu son sourire, l'Indonésien sauta du plan de travail pour atterri gracieusement sur ses pieds, faisant feuler le Président de mécontentement, puis il embrassa son parrain sur la joue avant de filer s'enfermer dans sa chambre. Le jeune homme se déshabilla, dévoilant sa peau caramel, puis il s'étendit sur ses draps doux qui chatouillèrent agréablement son corps. Magnus ferma les yeux et inspira profondément pour calmer sa respiration. Il devrait prendre le temps, alors il prendrait le temps. Son esprit divagua jusqu'à se focaliser sur la seule pensée cohérente qui l'habitait depuis plus d'une semaine à présent : Alexander. La boule de chaleur dans son bas-ventre s'embrasa et il commença à haleter, ressentant cette douce et divine pression dans son entre jambe. Mais il ne se toucherait pas là, pas tout de suite. Le jeune homme effleura du bout de ses doigts chaque parcelle nue de son corps à la recherches des zones les plus érogène, et il ne tarda pas à les trouver en gémissant lorsqu'il passait sur l'une d'elle. Le creux de sa clavicule, de ses oreilles, la peau fine de ses chevilles et de ses poignets étaient parmi celles qui lui procuraient le plus de frissons et de plaisir, ainsi que l'intérieur de la cuisse. Le danseur aux yeux ambrés sentit alors un nouveau besoins grandir en lui, un besoins situé bien plus bas, au sud de son anatomie. 

What Makes Us Strong {UA MALEC TOME 1}Where stories live. Discover now