Et si mes mots s’en vont, quand ton souffle promet à mes reins
L’audace des louves en quête d’obéissance,
La morsure des coups, qui dressent la jouissanceEt si mes sanglots sont longs sur tes draps orphelins
Te boire, pour décrocher les heures un instant
Te prendre, pour un soir et te mordre à sangEt si, mon égo se morfond, condamné d'indigence
Apprivoiser l’absence, prolonger le chemin
Combler tes silences, affronter les matins