Peligro

Dieciocho (18)

J'essayais de m'extirper du lit pour regarder l'heure et vis sur mon portable qu'il était 14h30, ça fait 10 minutes que je suis coincée ici.

-Peligro, il faut que je parte... Dis-je en essayant de sortir de son lit pour la 20ème fois tandis que j'étais toujours coincée sur mon côté droit, avec ma jambe droite contre le matelas.

-Hum... Non... Je suis mieux là... Dit-il en enroulant ses bras autour de moi de façon à ne plus que je bouge étant donné que mes bras étaient le long de mon corps.

-Quand tu vas te réveiller tu vas regretter ça alors autant arrêter maintenant, dis-je en essayant de garder mon sang froid malgré que mon dos soit plaqué contre son torse nu. Peligro s'il te plaît... Lâche moi...

-Arrête de bouger... Dit-il en me portant pour qu'on se retrouve sur notre côté gauche avec notre jambe et notre bras gauche contre le matelas. Je veux dormir...

-Je t'assures que tu dormirais mieux si je n'étais pas là...

-Arrête de parler... Dit-il en passant sa jambe droite par-dessus les miennes. J'essaie de dormir.

-Peligro... Pitié enlève ta jambe de là, dis-je en me tortillant pour essayer de sortir mes bras de sa prise.

Mon dieux... Cette journée va mal finir, je le sens... Et quand je cru que le pire était passé, il passa sa main droite sur mon cou tandis que sa main gauche me maintenait toujours fermement contre lui.

-Peligro, je t'en prie... Lâche moi... Tu n'es pas dans ton état normal d'accord ?

-Tais toi et dors... Dit-il en remontant sa main droite sur ma joue gauche.

Merveilleux ! Maintenant en plus d'être coincée contre sa peau nue je dois supporter sa main sur ma joue.

Bon, étant donné que je ne suis pas prête de bouger, autant essayer de dormir pour faire passer le temps... Je tombais donc dans les bras de Morphée au bout de quelques minutes.

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-Alors ma belle ? On glisse en essayant de me semer ?

-Lâchez-moi espèce de malade !

-Tout doux tigresse, calme toi. Je veux juste parler de Peligro, tu veux bien répondre à mes questions ?

Je regarde autour de moi mais ne vois aucune voiture, aucune personne prête à me venir en aide. C'est alors que l'homme sort un couteau de son jean et le fait glisser le long de mon épiderme jusqu'à mes seins. Je pleure, hurle, bouge...

Mais en vain...

-Non ! Pitié ! Arrêtez !

-Lâchez moi !! Criais-je en me débattant.

-Ça va, c'est moi... Me chuchota une voix en resserrant sa prise autour de ma taille et de mes bras.

-Cet homme... Il m'a touchée...

-Quel homme ? Tu es dans mon lit Megane.

-L'homme de la voiture... Gaston... Toi... Vous n'étiez pas là... Et cet homme que tu as tué... Il n'y avait que le vide dans ses yeux... Dis-je en sentant des larmes couler sur mes joues.

-C'est moi princesa, me dit-il en me tournant pour que je sois face à lui. Ces hommes ne te toucheront plus, je te le promets. Rendors toi maintenant.

-Mais et toi ? Je t'ai réveillé je suis déso-

-Ce n'est rien, princesa... Reposes toi maintenant, tu es en sécurité... Dit-il en passant sa jambe droite par-dessus les miennes.