Chapitre 2

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La douleur n'est qu'une illusion, me répétait Ouratou.
Qui a bien pu dire une chose pareille ? La douleur n'est pas une illusion ! En tout cas pas celle que je ressens depuis un moment.
Ça fait un mois que j'ai été séparée de mon Tsunéo, mon chat bien aimé. J'ai essayé plusieurs activités, participé à plusieurs sorties avec mes amis pour me changer les idées, maintenant j'en suis certaine l'oublie est le pire des remèdes !
Comment aurais-je pu oublier en quelques semaines, l'histoire de presque toute une vie ?

Tsunéo me manquait de plus en plus chaque jour. Je feuilletais un album rempli de ses photos, nostalgique.
Ouratou entra, me prit la main et me dit doucement:

- Ne t'inquiètes pas, la police se charge de le retrouver. Joins toi à moi, rien de mieux qu'un plongeon dans la piscine.

*******

Cela fait déjà un mois que Tsunéo est porté disparu. C'est le commissaire Nomayos qui a prit cette enquête en charge, car Tsunéo n'est pas la seule victime de ce gang. Avant l'affaire de d'enlèvement de Tsunéo, la police avait déjà reçu plusieurs déclarations de disparition et même après, il ne cesse d'en affluer chaque jours dans les commissariats du pays. Il y a quelques semaines, ils ont reçus des témoignages plutôt intéressants. Des personnes qui entendent la nuit des miaulements de chats chez un voisin alors qu'on n'en voit plus dans le quartier.

Aujourd'hui le commissaire Nomayos et quelques de ses éléments s'en vont arrêter cet individu. Les dés sont jetés, il frappe à la porte. Un homme d'une quarantaine d'années leur ouvre

- Bonjour, est ce bien la résidence de monsieur Esteban ?

- Oui c'est bien ici, dit il troublé

- Est il présent? questionnat- il

- C'est moi, qu'est ce qu'il y a?

- Je suis le commissaire Nomayos chargé de l'enquête d'enlèvement de chat qui sévit dans le pays, veillez nous suivre sans opposer de résistance.

- M...Mais... dit-il encore sous le choc.

Il partit accompagné de deux hommes dans l'une des trois voitures de police en direction du poste. Il n'a pas été si résistant que ça, pensait le commissaire. Il ordonna la fouille de la maison. Ils ne trouvèrent que des poils de chats, qui confirmaient la présence récente de chats dans cette maison, mais à part ça aucun chat. De retour au poste de police, il passa à l'interrogatoire de cet homme :

- Monsieur Esteban, comment allez vous ? J'étais tellement absorbé par mon travail que j'en ai oublié les bonnes manières.

- Je... Je vais bien, merci? balbutinat il

- Aimez vous les chats?

- O... Oui je les aimes bien. répondit-il en réfléchissant à ses mots, une erreur peut lui être fatal.

- Ah, moi aussi, ils sont si mignons avec leurs petites pattes et leur fourure si douce . dit-il d'un sourire gaie.

- Oui, vous avez raison.

- C'est dommage ces derniers temps on en voit plus dans les rues, vous devez être au courant, soupira t'il.

- Bien évidemment, nul n'ignore cette affaire, dit-il avec un sourire nerveux, j'ai moi aussi perdu mon chat.

- Vraiment ? Pourtant j'ai entendu dire que ça miaulait beaucoup le soir dans votre maison.

- Ah... C'est que...

- Monsieur Esteban, nous avons des preuves, que faites vous avec tous ces chats ? Où sont passés ceux que vous aviez ? dit-il d'un ton plus sérieux.

- ...

- Vous feriez mieux de parler maintenant. Le commissaire le fixait d'un regard sombre très effrayant. Alors? reprit-il.

- Je ne sais rien, des hommes vêtus de grandes capes à capuche avec des masques sont venus me voir un soir il y a deux semaines, ils m'ont proposés une somme importante pour garder des cages remplis de chats jusqu'au prochain soir. C'était facile à faire et très rentable, alors j'ai continué. lacha t-il.

- Et comment faisiez vous pour les miaulements en journée ?

- J'ai une piece secrète insonorisées chez moi, je les cache en journée et les sorts le soir quand ils reviennent.

Le commissaire se leva. Il fit signe aux deux officiers près de la porte de venir.

- Conduisez le dans sa cellule, dit-il en se levant.

- Bien, commissaire ! firent-ils

- Vous me mettez là pour une histoire de chats? criait-il en s'accrochant aux barreaux.

- La loi est dure, mais c'est la loi, dit l'homme qui surveillait la cellule.

Quant au commissaire, il fit un rapport à sa hiérarchie et poursuivit l'enquête.



À SUIVRE...

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Alors, comment trouvez vous ce chapitre? N'hésitez pas à me donner des idées si vous en avez, et des remarques aussi en commentaire!

TSUNÉO où es tu ?Место, где живут истории. Откройте их для себя