PROLOGUE ; LESBIAN CURSE.

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—" Tu étais folle amoureuse 

de ce garçon,

et moi terriblement 

jalouse." 

              

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                               FRIAND DE TOUTES SES MAUVAISES HABITUDES, ROBIN BUCKLEY était en retard pour sa rentrée. Elle le savait car l'horloge de sa montre affichait moins le quart, et que STEVE HARRINGTON  arrêtait pas de klaxonner en bas de chez elle. À part des jurons, rien ne sortait de la bouche de la jeune femme qui tentait tant bien que mal de s'activer. Elle manqua de tomber en enfilant un jean, tout en cherchant un t-shirt passable, et surtout propre pour son premier jour. Elle vida son placard, trouva un haut simple, et une veste en jean cool qui serait parfait avec son pantalon. Elle mit une paire de chaussures à la va vite tout en terminant de se brosser les dents, et de faire ses cheveux. Elle prit son sac à la volée, et courait à l'entrée avec les lacets défaits avant de s'enfoncer dans la voiture de son meilleur ami. Au lieu de faire des remarques sur son retard, il lui parla d'une superbe fille qu'il avait rencontré pendant les vacances, une superbe colombienne à l'accent excitant. Il n'avait que son nom en bouche, ayant totalement oublié Nancy Wheeler qui était également partie à l'université. Personne n'avait de ses nouvelles, et elle n'en donnait pas. Au début, ROBIN BUCKLEY dut ramasser l'ancienne star d'Hawkins à la petite cuillère, si bien qu'elle se plia à toutes ses mortelles exigences. Elle fut à sa botte le temps qu'il aille mieux. Puis, petit à petit, il passa à autre chose, et son chagrin se tassa jusqu'à disparaître. La rouquins se mirait dans le petit miroir de la voiture, appliquant du rouge à lèvres, sur sa bouche. Elle se maquilla durant la moitié du trajet, en répondant vaguement à son ami, qui lui reprocha son manque d'écoute. Bordel, elle ne pouvait pas faire son trait d'eye-liner, du moins correctement avec la présence du conducteur. Il était pire qu'elle quand il s'y mettait, de vrais pipelettes. Là-dessus, ils se rejoignaient. Bien qu'elle donnait des conseils à HARRINGTON, et l'aidait, elle ne comprenait rien à ses relations. S'il ne changeait pas de meufs toutes les semaines, il se retrouvait dans une relation compliquée et ingérable. L'étudiante commençait à avoir du mal à suivre. Présentement, elle aimerait lire un livre, Le lys de Brooklyn, La cloche de Détresse, Le complexe d'Icare, le soleil se lève aussi, ou quelques nouvelles dans la brochure d'un magazine. Écouter du The Cure, Joan Jett, Fleetwood Mac, U2, Cindi Lauper ou Talking Heads et même The Smiths. Tout sauf écouter les aventures misérables de STEVE HARRINGTON. 







                  — Tu m'écoutes Robin ? Non tu ne m'écoutes pas. Qu'est-ce que j'ai dit ? Tu vois, t'écoutes pas ! C'est pourtant pas compliqué ce que je te demande. Les filles, c'est ton domaine !

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