VINGT-NEUF

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Milla WalkerMême jour, même moment

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Milla Walker
Même jour, même moment

Je dépose le pot de glace vide dans ma cuisine puis fais demi-tour et remonte les escaliers.

Je traverse le couloir et entreprends d'entrer dans ma chambre mais je m'arrête brusquement.

Putain, c'est quoi ce bordel ?

Quelqu'un est entrain de pénétrer dans ma chambre par effraction, par la fenêtre. L'individu est habillé tout en noir et la capuche de son sweat-shirt est remontée sur sa tête. Il est de dos à moi.

Je jette un regard paniqué autour de moi puis mes yeux se posent sur la batte de base-ball posée près de mon lit, à deux pas de là où je me trouve. Je m'avance silencieusement, les yeux rivés vers l'individu, et je tends la main pour attraper mon moyen de défense. Je la saisis à deux mains et la positionne en l'air, au-dessus de mon épaule.

Et quand l'intrus se retourne, je le frappe.

Il pousse un cri de douleur, me faisant pousser un cri de surprise moi aussi. Je lève le bras et le frappe une nouvelle fois.

-Aïe ! Putain arrête Milla, c'est moi !, il crit.

Il retire rapidement sa capuche, me permettant de voir son visage, et des yeux verts rencontrent en contact avec les miens.

Je me coupe brusquement dans mon élan.

Milla- Théo ?, je demande, incrédule.

Je lâche la batte et elle tombe sur le sol.

Milla- Théo, c'est pas vrai. Mais qu'est-ce que tu fous ?!, je cris.

Théo- C'est toi qui m'as demandé de venir !, crit-il à son tour. Putain mais pourquoi t'as une batte ?!

Milla- J'ai cru que tu étais un prédateur !

Il me lance un regard noir.

Théo- J'ai l'air d'un putain de prédateur ?, demande t'il sèchement.

Milla- Avec cette capuche noire sur ta tête ? Ouais, carrément, je réponds sur le même ton.

Il grogne et me pousse légèrement pour entrer dans ma chambre. Je me tourne vers ma fenêtre, les sourcils froncés.

Milla- Mais pourquoi est-ce que tu n'es pas passé par la porte ?, je demande en le regardant.

Théo- J'ai essayé Sherlock, mais elle est fermée à clé.

Ah.

Milla- Oh.

Théo s'appuie contre mon bureau et et pose sa main sur son bras en grimaçant. Je baisse mes yeux vers la batte sur le sol, puis je la pousse discrètement du pied pour qu'elle roule sous mon lit.

FALSE PRETENSE w/ Théo RaekenWhere stories live. Discover now