Ibrahim & Jena : Amour, Amitié... Toxicité ?

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[Narrateur : Ibrahim]

Je viens de sortir de deux heures de réunion. Je suis exténué. Tout ce que je veux c'est m'allonger.

Je me laisse tomber sur la chaise et souffle un bon coup.

Toc toc toc.

- Oui?
Ibtissem : Euh... désolé de te déranger.
- Qu'est-ce qu'il se passe?
- J'ai un sac pour toi avec un mot.
- De la part de?
- Ta co-... fiancée.

Elle me tend le sac et le papier.

<< Tes tenues. Si il y a des retouches à faire tu appelles ce numéro 07××××××××>>

- Qui t'as donné ça ?
- Elle-même.
- Elle est passée ici?
- Oui.

Je regarde vite fait dans le sac. Je vois que Ibtissem ne bouge pas.

- T'as un autre truc à dire?
- Euh...en faite....euh ..
- Ibtissem accouches je suis pas d'humeur à jouer aux devinettes.
- Quand elle est venue elle avait l'air pas bien.
- C'est à dire ?
- Les yeux rouges et gonflés. Comme quelqu'un qui a pleuré.
- .....
- Désolé je sais que ça ne me regarde pas mais je me suis dis que peut être t'aimerai être au courant.
- Ok merci.

Elle s'en va.

Si son visage était comme ça c'est sûrement qu'elle a pleurée juste avant. Et pas qu'un peu. Je la connais.

Pourquoi ? Bonne question. Peut être notre embrouille de tout à l'heure ? Je sais pas.

Elle m'a fait tout un caca nerveux pour un rdv oublié. J'étais stressé comme pas possible en plus. Je voulais juste entendre sa voix pour décompresser mais elle n'a fait que m'énerver. Et là elle vient déposer le sac comme ça. Ça c'est faire des histoires et exposer nos problèmes devant tout le monde. Elle aurait pu soit m'attendre que je finisse la réunion soit me le ramener chez moi.

Moi qui disait qu'elle était compréhensible avec moi en faite c'est le contraire. Et là elle me cherche clairement.

Après ça je suis rentré. J'ai laissé Ibtissem et Jérémy fermer. Je suis fatigué, soulé tout ce que vous voulez.

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Dans la soirée.

- Allô ?
- Ouais descend. Je suis en bas.

Je raccroche et je m'adosse à ma voiture.

Elle se pointe bien 15min après l'appel.

- Je suis là.

Je lui montre le sac.

- C'est quoi ça ?
- Elle t'a pas donnée avec le mot ta pote?
- C'est pas ma pote commences pas Jena.
- ....
- C'est comme ça que tu me remet un truc important ? Je suis un ami, un client pour que tu dépose ça à l'accueil ?
- Tu étais occupé. J'aurai dû faire quoi? Te déranger dans ta réunion??
- Même si je n'aurais pas été en réunion tu l'aurais fait. Je le sais très bien.
- T'es pas obligé de me croire Ibrahim. Je m'en fou.
- C'est quoi ton problème ? T'aimes pas que je bosse? Que j'ai des ambitions ?
- Tu mélanges tout.
- Non je mélange pas tout non!!! Ça te fais pas plaisir que je réussisse ? T'aurais préféré que je reste un vigile toute ma vie?
- Comment tu peux me dire ça ? Je t'ai toujours supportée dans tout ce que tu fais!!!
- Et maintenant pourquoi tu arrêtes ?
- Mais j'arrêtes pas putain !! J'ai juste un peu besoin de toi. J'ai pas le droit de te demander de m'accorder un tout petit peu de temps ? C'était même pas pour passer la journée. Une heure m'aurait suffit.
- ...
- J'y vais.
- Pourquoi tu fuis?
- Je fuis pas non!! T'es venue jusqu'ici ici uniquement dans le but de t'embrouiller avec moi. Ça fait combien ? 7?8 jours qu'on s'est pas vu face à face. Tu me demandes même pas si je vais bien, comment je me sens!!!
- Mais-
- Laisses-moi finir!!!!
- ....
- J'ai bien compris. Tu veux pas que je te dérange. Je le ferais plus. Tu dis je suis égoïste et que je veux pas te voir évolué ? Je m'excuse. Ça me déçois que tu penses ça de moi sachant qu'on se connait très bien. Mais c'est pas grave, je peux pas te forcer à penser le contraire. Donc je te regarde droit dans les yeux et je te demande pardon. Je veux pas de problème avant le mariage. T'auras la paix maintenant, tu pourras travailler. J'y vais.
- T'as pleurée à cause de moi tout à l'heure ?
- Quoi?
- On m'a dit que t'avais pleurée. C'est moi?
- Ce n'est pas ton problème. Et tu diras à tes employés de se mêler de leurs histoires !!
- Tu viens jusqu'à là bas c'est normal! Réponds. Pourquoi tu pleurais?
- C'est pas toi.
- Jena.
- C'est pas toi? Tu comprends pas? Tout ne tournes pas qu'autour de toi.
- C'était -