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34 : 'Amour'

- Ce chapitre sera écrit de façon 'narrative' et non en message, dans le point de vue de Hyunjin -

L'heure indiqua 19h24, j'avais encore une demie heure pour me préparer. J'opta pour une chemise blanche avec une veste en cuire noir et un bas noir de la même matière. Je pris le temps d'ajouter quelques bijoux comme des bagues argentées et un collier à petites chaînes. Pour mes cheveux, je décida de faire une petite queue de cheval, en laissant deux mèches de cheveu orné mon visage. Je me trouvais pas mal.

Comment Felix s'était habillé, lui ? En chemise comme moi ? Avec une nuisette ? Ou même.. sans rien ?

Ok j'étais entrain d'exploser à l'intérieur de moi, j'était tellement impatient de le voir, il me hantait complétement l'esprit.

Et alors que je songeais à ce qui me préoccupait, lui, l'heure indiqua 19h47, je devais partir.

Ni une ni deux je quitta mon appartement et me jetta dans la voiture, 'pas besoin de l'adresse' me dige, '..je l'ai déjà apprise par coeur'. Et sans hésiter une seconde je démarra ma petite chouchoutte.

Ensemble, nous longions les rues, les lumières étaient omni présentes dans certains quartiers.

Et soudain, je le reconnu, son appartement, le n°6. Je m'arrêta en face de celui-ci et coupa le moteur. Mes jambes tremblaient d'excitation tellement j'étais impatient.

Je me dirigis vers l'interphone au nom 'LEE' et je cliqua sur le bouton. Une voix décrocha.

- Pile à l'heure Hyunjin !

Puis le portail électrique s'ouvrit.

Après avoir monté les escaliers jusqu'au numéro 68 de son appartement, je me retrouva devant sa porte. Un souffle sortit de la barrière de ma bouche et je toqua la porte en bois blanc.

Une tête blonde m'ouvrit tout souriant et il était magnifique; un t-shirt de dentelles noir avec un pantalon en cuire rouge. Ses cheveux étaient dans un effet 'décoiffé' et bordel que ça lui allait bien !

- Hyunjin.. ravi de te voir, dit le plus petit avec une voix suave.

- Felix, tu- tu es magnifique ce soir, dis-je d'une voix légèrement fébrile.

Pourquoi ma voix par en couille pile quand le jolie blond est devant moi ?! Je dois avoir l'air con..

- Entre, dit Felix avec un petit sourire chaleureux.

J'entre donc dans son appartement et découvre les leds lueur rose et violette allumées, tiens tiens..

- Ça va ? T'as pas été trop impatient ? Me demanda t-il d'un air sarcastique.

- Oh que si, tu croyais quoi..

- Ahah, aller vient prendre un verre avec moi.

Il se dirigea vers la cuisine ouverte et je fis de même. Il pris deux verres et les remplis de champagne, d'un air concentré et détendu à la fois. Il m'en donna un et je le pris dans une de mes mains.

- Tu bois de l'alcool Hwang Hyunjin.. ?

- Ouais, surtout le champagne d'ailleurs, t'as bien choisi

- Ravi d'entendre ça..

- Felix.. je suis content qu'on se soit enfin avoué ce qu'on ressentait l'un pour l'autre, je te l'ai dit par message mais je tenais à te le dire en vr-

Je fus coupé par ses douces lèvres posées aux miennes, un goût des plus exquis avec le champagne qu'il avait préalablement goûté.

Nos lèvres se détachèrent lentement et ses joues étaient des plus cramoisie à cet instant même.

- ..Moi aussi je suis très content, me susurra t-il.

Mon coeur loupa un bond après ce baisé, notre premier baisé.. Et ce ne sera pas le dernier, ça c'est sûr.

- Felix.. , je caressa doucement sa petite joue avec mon pouce, il me regardait avec un air tellement mignon.

- .. recommence, je termina ma phrase.

Et c'est alors que son visage se rapprocha dangereusement du miens pour, une seconde fois, écraser ses lèvres contre les miennes. C'était doux, tellement doux, nos lèvres dansaient comme une valse sur celle de l'autre, nos mains se réfugiaient là où elles pouvaient; les miennes sur ses hanches tandis que l'une des siennes était dans mes cheveux et que l'autre était sur ma joue. C'était un moment que lui comme moi n'oublieront jamais. Un moment où nous nous sommes complétement retrouvés. Un moment d'appartenance mais aussi de liberté. Un moment exceptionnel. Un des meilleurs moments que j'ai pu connaître.

Nos lèvres se détachaient. Nos regards étaient à présent fusionnés. Le bonheur régnait dans nos coeur, un bonheur qui se fessait appeler 'l'amour'.