Black (Fanfic Is it love)

Madyson Black

Je cours dans la ville, le soleil m'éblouit, je ne sais pas où je suis mais pourtant mes pieds me guident dans une direction bien précise.

Des panneaux sur ma route sont écrit en allemand.

Des gars courent à côté de moi, leurs visages sont fermés.

Arrivé dans une ruelle, j'arrête ma course, les gars toujours à mes côtés, un groupe d'homme nous fait face.

Je ne connais personne, qu'est-ce que je fous ici ?

... : Qu'est-ce que tu veux, gamin ?

Quoi ?

Pourquoi il parle allemand ?

Pourquoi il m'appelle gamin ?

Moi : Tu vas payer pour ce que tu as fait à ma mère !

C'est moi qui ai dit ça ?!

Bordel mais c'est quoi ce délire ?

... : Approche qu'on en discute !

Non !

Pourtant, mes pieds me guident vers l'homme en face de moi.

Lorsque j'arrive à mi-chemin, il sort une arme à feu.

Je m'arrête, ses hommes en sortent à leur tour puis sans crier gare, ils tirent.

Je reçois de nombreuses balles dans le corps, j'ai froid instantanément.

Mes jambes ne me soutiennent plus, je m'écroule au sol.

Ma tête heurte le bitume, ma respiration est difficile, je sens mon corps s'engourdir.

Ma vision se brouille, un voile m'empêche de voir correctement.

Une silhouette se place au-dessus de moi.

... : Je vais aller régler mes comptes avec ta mère, petit con.

Je tente de parler mais quand j'ouvre la bouche, aucun son ne sort.

J'halète.

Le gars se casse avec ses hommes, nous laissant pour morts dans cette ruelle sombre.

Le silence est pesant, je veux appeler à l'aide mais mon corps ne réagit plus.

Soudain, une nouvelle silhouette s'arrête à côté de moi.

Je tends la main pour l'appeler mais elle ne décolle pas du sol.

... : Est-ce que tu veux vivre ?

Je connais cette voix !

Mais d'où ?!

Non, je veux crever, connard !

Moi : ...

... : Tu n'as qu'à cligné des yeux pour me dire oui.

Je cligne difficilement des yeux.

Soudain, une douleur aussi insupportable que les plaies par balle, me traverse.

Quelque chose me mord le cou.

Je n'arrive pas à hurler et pourtant dans ma tête c'est un concert de cris.

L'homme penché sur moi, se redresse puis s'en va.

Quoi ?!

Non ! Ne partez pas !

J'essaie de bouger mais impossible.