Chapitre 17 : jeu de mots

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Eden baissa ses yeux vers le morceaux de fruits secs qui composait son dejeuner. Il déprimait.

Tout les jours c'était la même routine qui se jouait, on le levait, l'habillait, le nourissait puis on le laissait vaquer dans le jardin le reste de la matinée. Il avait l'interdiction de sortir du Manoir avant la fin du printemps. Biensur ! Il ne fallait pas qu'on constate la présence d'un oméga métèque dans le manoir de l'homme qui avait la main sur presque toute la bérémie.

Mais il finirait par mourir d'ennui s'il ne sortait pas ne serait-ce qu'un peu.

Il avait bien reçu la visite du sir quelques fois. Mais Eden était tellement genée vis à vis de lui que durant ces bref séjour où son fiancé siégeait au manoi, il n'osait l'aprocher.

Pourtant ! Il essayait d'être bien d'être gentil et Eden le voyait, ce derniers lui avait même fait parvenir en cadeau des tissus brodés à la main, La guérida en extase devant les matières, s'empressait de faire venir des tailleurs pour lui confectionner de nouvelles tenues, Eden se contentait de jouer la poupée dans ses mains habiles.

Malgrès les nombreux présents qu'il lui faisait parvenir, il lui en voulait toujours, il se sentait prisonnier de ces murs. Biensur il savait que c'était en partie sa propre faute mais il n'y pouvait rien. De même que pour l'excès de ranceur qu'il lui venait par momment à l'idée que le sir ne vive pas au manoir, et qu'en
dehors de ces visites Eden s'ennuyait.

il voulait revoir la mer par laquelle il était arrivé, il voulait visiter les montagne qui entourait la bérémie,il voulait découvrir le monde qui l'entourait.

- gura , vous devriez mangé- Adul ca ya yu rin asha -hier- surbo man . *

Hélas, Eden ne comprenait que la moitié de ce que la guérida lui disait.

Il était attablé à la terrasse toujour en robe de chambre. Le seul vêtement qui ne le couvrait pas le cou et qu'il pouvait se permettre de mettre. Il n'allait pas loin avec, se limittant à sa chambre, son balcon et ses appartements. Les sparted semblaient avoir une notion très particulière de la pudeur vestimentaire.

Ses vêtement se constituait principalement d'ensemble de robes de combinaison de toute les nuances de rouge . "-et de préférence le plus court possible" Se dit-il à lui même en pensant à ses short moulant parfois échancré avec quoi on le laissait papilloner dans le manoir . Enfaite Eden se disait qu'il aurait pu être entièrement nu tant que sa jugulaire était dissimulée sous un voile ou un tissu épais, tout semblait aller.

Biensur il avait déjà demander des explication sur cette coutume vestimentaire particulière mais de la réponse qu'il reçu, il ne réusi pas à la traduire de moitié ce qui le poussa à abondonner rapidement .

Aujourdhui il était à la fois très exité et très craintif Et pour cause, durant la dernière visite de Garald ( -qui lui aussi s'obstinait à ne s'adresser à lui qu'en Sparte ) il avait cru comprendre qu'il l'emenerai quelque part.

Enfaite, Eden avait réusi à traduire les mots : "je"....."partir"... "une famille"....et "maison" . Alors il se disait que son Alpha comptait l'emmener quelque part en dehors du manoir et les dieu savaient comment est-ce qu'il en avait envie !

Mais à la fois il avait peur, de Garald, peur qu'il ne tente de prendre son du par la force où qu'il de se décide à l'abondonner aux mains d'esclavagiste !

Mille et une hypothèse travaillaient dans son esprit mille et une chose était possible dans ces terres où Eden ignorait tout .

Ces tourments avait noué son estomac depuis la veille, le décourageant de toucher à son petit dêjeuner de peur de devoir le regurgiter une fois dehors.

Guérida avait choisis pour l'ocasion un ensemble pêche asortis à un foulard de la mêne couleur . Ses cheveux avait aussi été bouclé à l'ocasion coiffé de fines perle par endroit .

Que penserai de lui Yule habillé comne çela ? Il l'ignorait.

Là debout sur le balcon d'intérieur il regardait la large porte en bois d'ébène s'ouvrir pour laisser entrer une caravane. Les battements de son coeur s'accélerèrent lorsqu'il aperçu son fiancé decendre du véhicule.
Eden acoura vers la cohue de soldats et de Serviteur qui s'agrouppaient vers le maître des lieux. Arrivé près de ce dernier, il ralenti la marche.

Galard, étonné de l'initiative de son précieux et jusque là habitué à ce qu'il l'évite, Darda sur lui un regard interrogateur.

Mais comme ce dernier ne semblait pas vouloir esquiser le moindre geste Il finit par le contourner pour se rendre à son bureau où il ne doutait pas une pile de dossier l'attendait. L'oméga toujour sur ses talons, à une bonne distance de lui néamoins.

- Est ce qu'il y'a un problème ? Finit-il par lui demander alors qu'il se liberait de sa veste.

L'oméga, qui le fixait comme s'il attendait quelque chose de sa part pencha sa tête sur le coté, géné.


Galard se dit alors que peut-être que son oméga se sentait juste seul et qu'il avait surement besoin d'un peu d'affection d'après ses agissement en total contradiction avec son caractère de ces deux dernières semaines. Il termina donc de se debarasser de sa lourde veste et s'approcha du jeune cornu.

Et sans qu'il puisse s'y attendre il le souleva avec la même aisance qu'il eu fait une lune plus tôt dans les jardins de manoir et le serra contre son torse, une main sur sa nuque . Eden s'était violament crispé dans ses bras.

Et avait commencé à se débattre légèrement, malheureusement Galard ne le remarqua pas et finit par s'assoir dans son fauteuille Eden sur ses cuisses.

Som visage était enfui dans le cou du plus jeune humant le délicat parfum de baie mélée a de la crainte qui s'évaporait à travers la couche de tissu sur la peau du jeune Ylenois toujours dans la lune. Il eu un mouvement de recule voulant mieux observer le petit Oméga, il ne renarqua pas tout de suite les larmes silencieuses qui dévalaient les joues du jeune homme. Il s'arrêtta ..

Guram  Tome1 Where stories live. Discover now