57. La dernière épreuve

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pensée //
oc //





Je cherchais une raison.
Sans m'attendre à découvrir mes démons.
J'étais No'omi à l'âme déphasée et échouée.








J'étais No'omi à l'âme déphasée et échouée

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épisode 57 : La dernière épreuve.

bonne lecture. 










2906 mots

Помощь.

Naomi Hatashi

La nuit prenait place dans son intégralité, les vagues frappaient doucement le sol, amenant une certaine sérénité à mon angoisse démesurée.

Ma tête était reposée sur le torse du cicatrisé, nous fixions la mer, sans parler, dans les bras de l'autre. Je ne m'étais jamais sentie aussi confiante qu'à ses côtés, ce dernier ne savait pas à quel point il devenait ma lumière dans mon monde tout noir. Je lui devais absolument tout, Frank était mon sauveur.

La famille Todoroki m'avait sauvé la vie. Dans absolument tous les sens du terme.

-Je suis ravi de te voir sans cigarette à la main. L'entendis-je murmurer près de mon oreille.

-Je peux vite le-

-Chhhh.

Mon sourire fut instantané, j'avais presque envie d'en prendre une pour l'agacer.

-Heureusement qu'on a quitté le restaurant plus tôt, je ne me suis jamais sentie aussi apaisée. Confiais-je sans trop réfléchir.

-J'étais bien tranquille en remettant le russe à sa place, perso.

-C'était inutile. Lui dis-je clairement.

Il avait littéralement cherché un problème là où il ne fallait pas. Varlam et moi avions assez clarifié les choses lors de notre dernière entrevue. Le cicatrisé ne pouvait parler davantage dessus.

-Non, il fallait qu'il réalise que quelqu'un se trouve derrière toi. Qui sait ce qu'il est capable de faire ?

-Je sais me défendre seule, je l'ai fait toute ma vie, ce n'est pas aujourd'hui, à tes côtés, que cela va changer.

Je me redressai, le regardai dans les yeux et lui prouvai toute l'honnêteté dans mes paroles.

-Je ne sais pas ce qui t'inquiète autant, peut-être que tu manques de confiance en moi et je peux le concevoir. Mais je ne suis pas une enfant, je vois ce qu'il se passe autour de moi et sais comment le gérer. Tu n'as pas besoin d'être dans mon dos, pas le besoin de prendre cette responsabilité. Personne ne l'a fait, pourquoi ça devrait être toi ? Demandai-je calmement.

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