•𝚂𝚒𝚡𝚝𝚒𝚎𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

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Pdv Ariana
J'entre tranquillement dans le bureau de Bass après 20 minutes à peu près.
Et ouais j'ai pas fait son défi de merde. Chuis ici pour travailler, si je voulais faire de la course et bien je ne serais pas là.

Quand j'entre, il me fixe avec ses yeux sombres, un rictus amusé aux lèvres. Il se lève et vient se placer juste en face de moi.

- T'as pris 20 minutes alors que j'avais dit 8, dit-il d'une voix rauque.

- Quoi ? Vous allez me donner la fessée parce que je vous ai désobéi ? Me moquais-je.

- Non, une fessée c'est trop gentil pour toi. Et puis c'est mieux à faire en privé, tu ne crois pas ? Dit-il en se rapprochant de mon visage, son nez frôlant le mien.

- Continuez et je porte plainte pour...

- Harcèlement sexuel je sais, rit-il. T'inquiète, tu peux le faire. J'ai de très bons avocats, dit-il en se rapprochant encore un peu.

Si l'un d'entre nous ouvre la bouche, ne serait-ce que pour parler, nos lèvres vont se toucher.

Mais que cherche ce pervers ?

Je plaque mes mains contre son torse et le repousse.

- Si vous avez de bons avocats, bah faites du guacamole, dis-je fière de ma blague de merde.

J'avoue j'aurai pu faire beaucoup beaucoup mieux je sais.

Il me détaille un instant, les sourcils froncés , puis éclate d'un rire franc. J'hausse un sourcil d'étonnement. Ma blague était nulle, pourquoi se fend-il la poire comme un demeuré ?

- Ari, tes blagues sont toujours aussi nulles qu'avant, finit-il par dire à bout de souffle. Heureusement que t'es jolie, dit-il d'un air moqueur.

- Heureusement que vous êtes riche. Parce qu'avec tout votre argent, et bah c'est simple de faire l'impasse sur vos nombreux défauts, votre caractère de merde et votre physique... Pas... Pas du tout attrayant, dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine, énervée à souhait.

- Mon physique pas attrayant ? Quoi, tu n'me trouves pas beau ? Dit-il avec un sourire en coin.

- Vous connaissez déjà la réponse imbécile. En plus, même si vous étiez beau, ce qui n'est absolument pas le cas, précisais-je, vous n'êtes pas mon genre.

- Tu ne m'as jamais clairement dit quel était ton genre, dit-il en s'asseyant sur le canapé. Il tapote la place libre à côté de lui, sûrement pour me faire signe de venir m'asseoir.

- Là, c'est trop proche. Le canapé est grand, pourquoi vous voulez qu'on soit collés comme de vulgaires sardines ? M'indignais-je en m'asseyant en face de lui.

- Parce que j'ai envie de te coller. Dis, c'est quand que tu remets tes jupes crayon ? Ok, t'es vraiment agréable à regarder avec tes pantalons, mais ça fait longtemps que j'ai pas vu tes magnifique gambettes, dit-il d'un ton moqueur.

Je roule simplement des yeux.

Vaut mieux l'ignorer, sinon il continue.
Il me fixe en me détaillant de haut en bas, comme s'il cherchait quelque chose.

- Vous regardez quoi comme ça ? Dis-je agacée par son regard de prédateur.

Détrompe toi mon grand, dans cette pièce y a une proie, et c'est sûrement pas moi.

- Rien. Vas-y, dis-moi c'est quoi ton genre de mecs. Peut-être que je pourrais t'en trouver un dans mon cercle d'amis, dit-il en se servant un verre de cognac. T'en veux ?

The Upper East SideWhere stories live. Discover now