CHAPITRE 10

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[Mégane en media]



{Izzy}
Penthouse📍

Des tintements métalliques m'asourdis l'ouïe. Pourtant, je ne vois rien. Que les ténèbres des plus totales. J'entends des cris. Femmes. Hommes. Enfants. J'arrive à les différencier au timbre de leur voix. J'arrive même à en compter le nombre.

Je suis paralysé.

Je me rends bien compte que je dors. Que ce n'est qu'un rêve. Je le sais. Pourtant, la panique grimpe en moi. Elle s'accroche à ma chaire et s'immisce dans chaque pore de mon être. Et le fait que je ne vois rien et n'arrive pas à bouger ne fait qu'empirer mon état de panique.

- Réveilles-toi.

Ce chuchotement. Encore.

- Souviens-toi....

Je tente de me réveiller. Je me répète en boucle que ce n'est qu'un rêve. Que rien n'est réel et que je dois simplement ouvrir les yeux.

- ... avant qu'il ne soit trop tard.

Subitement, j'ouvre les yeux. La respiration rapide, je me redresse une main contre ma poitrine. J'arrive à sentir les pulsations rapides de mon cœur sous la pulpe de ma main. Mon dos me lance et me provoque une légère grimace. La douleur n'est que fugace. Elle disparaît rapidement comme si elle n'avait jamais été là. Je souffle un coup et me lève de mon lit. Je prends mon téléphone au passage et regarde l'heure.

6h54

Ok, je suis légèrement en retard.

Je quitte ma chambre après un petit ramassage rapide du foutoir qu'il y avait et longe le couloir. Je passe une main dans ma nuque et me craque le coup. Je débouche rapidement dans le salon.

- ... une fois de plus, des corps ont été découvert près de la forêt Side. Nous n'en connaissons toujours pas l'auteur de ces massacres barbares, mais les autorités cherchent activ-

Télécommande en mains, j'éteins la télé.

Cette ville a vraiment un problème.

- Prépares-toi. On part dans moins d'une heure, dis-je en regardant Jenn assis sur le sofa.

Elle hoche la tête et se lève. On déjeune ensemble, nous nous préparons par la suite et quittons le penthouse pour se rendre au travail.









[ ... ]







Tout allait bien.

Trop bien même.

La matinée avait passé et nous nous étions occupé de cas minime. C'était tranquille.

Quelques heures plus tard je me retrouve ici. Face à des bâtiments en flamme ou complètement écroulés. Des civils courent de partout complètement paniquer et pour beaucoup, blessés. Les pompiers s'occupent d'éteindre les feux tandis que moi et mes compères soignons les blessés par ordre de priorité. Je m'aventure parmi les débris à la recherche de potentiel blessé grave. Je ne serais pas censée m'aventurer aussi loin. C'est le boulot des pompiers que de nous ramener les victimes. Mais j'en avais marre d'attendre. À la seconde où j'ai pu me faufiler en douce, je les fait.

Tout le monde est débordé dû à l'effondrement de plusieurs bâtiments ainsi que par les nombreux feux que ça a déclenché.

Je continue mon ascension veillant à ne pas me blesser en regardant où je mets les pieds.

L'ange de la mortWhere stories live. Discover now