Chapitre 9

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Fred

     – Bon, George. Comment je suis, pour de vrai ?

     – T'es beau, Freddie. Moins que moi, mais bon... C'est comme ça, c'est la vie.

     Je soupire en réajustant, une nouvelle fois, ma chemise et ma cravate. J'ai l'impression de ne pas être à sa hauteur.

     – Freddie, tu stresses vraiment là ?

     Mon jumeau se met à rire, non, à se moquer de moi. Je lui donne un coup dans les côtes.

     – C'est pas drôle, Georgie.

     – Arrête de t'inquiéter, elle va adorer.

     Je replace correctement son nœud papillon et nous sortons de notre dortoir pour nous rendre dans le hall. George est rapidement rejoint par Angelina Johnson, sa cavalière. Ils feraient un beau couple, mais ils sont seulement amis (enfin, pour l'instant).

     Beaucoup de personnes arrivent, mais pas elle. Je commence à m'inquiéter sérieusement. Et si elle ne venait pas ?


Déborah

     – Pansy, tu peux fermer ma robe, s'il te plaît ?

     – Bien sûr. Mais pourquoi les fermetures sont toujours aussi dures ? rit-elle.

     – J'en ai aucune idée, mais c'est embêtant !

     Je l'aide à faire de même avec sa robe, avant d'attacher mes boucles blondes en une queue-de-cheval haute. Je mets ensuite du rouge à lèvre ainsi qu'un fard à paupière de la même couleur que ma robe et un peu de doré au coin interne de mes yeux.

     Un cognement contre la fenêtre nous fait toutes les deux sursauter.

     – Deb, c'est pas ta chouette ?

     – Si, c'est bien la mienne.

     Je m'approche de la fenêtre, puis l'ouvre pour laisser entrer mon volatile. Elle tient un paquet, que je prends. Je referme la fenêtre derrière elle et ouvre le paquet.

     – C'est quoi ? me demande Pansy.

     – Un collier... c'est celui de ma mère ! C'est un bijou de famille.

     J'ai toujours adoré le voir sur ma mère durant les repas de famille ou les grands événements. Ce collier est serti de gros diamants, et un autre, beaucoup plus gros, en forme de goutte pend au centre. Quand il n'est pas porté, les pierres sont transparentes, et la parure argentée. Mais, grâce à un enchantement, les couleurs s'adaptent suivant la tenue. Ma mère m'a même envoyée les boucles d'oreilles assorties et possédant la même particularité.

     Je me place devant le miroir avant de les mettre pour admirer la magie opérer. La parure devient dorée, et les diamants aussi rouges que des rubis.

     – C'est super stylé ! s'exclame mon amie.

     Je suis tellement contente que ma mère m'ait envoyée ses bijoux. Je la remercie intérieurement, et je le ferai de vive voix en rentrant chez moi demain.

     Mon amie est ravissante, elle a relevé ses cheveux en un chignon coiffé-décoiffé et mit un peu de maquillage irisé foncé. Je lui lance :

     – Tu es magnifique.

     – Merci ! Toi aussi. Prête ?

     – Prête !

     Je lui propose mon bras et nous descendons dans la salle commune où nous croisons Drago. Il est vêtu d'un superbe costume qui lui va à merveille.

Les Ténèbres  Tome 1 · PoursuivieWhere stories live. Discover now