Chapitre 1 : Chicago

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Petit coucou ! Je voulais juste parler rapidement avant de commencer.

J'ai commencé à écrire en octobre 2022 et nous sommes en mai 2023. J'ai beaucoup douté avant de la publier, mais j'ai tellement avancé dessus que j'ai décidé de l'affiche.

J'espère que le prologue vous a intrigué, même s'il y a très peu de lectrices, sincèrement cela m'importe peu. Je voulais juste commencer ce projet et le finir pour me prouver que j'en étais capable.

Voilà un court chapitre pour commencer cette histoire, qui, je l'espère, embrouillera votre cerveau ahah.

Allez, je vous laisse, bonne lecture 💗.


NDA : Je vous posterai un moodboard à chaque début de chapitre (en espérant ne pas succomber à la flemme).

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La sonnerie retentit enfin.

Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, trop stressée par la journée qui avait déjà commencé depuis quelques heures. Le soleil de Chicago rayonnait à travers les rideaux de ma fenêtre.

Ma tête était sur le point d'exploser et des vertiges me prenaient lorsque je suis sortie de mon lit. Ce sont les conséquences d'une longue nuit où je suis restée éveillée. J'ignorais ces douleurs qui, de toute façon, allaient s'estomper d'ici quelques heures. Cela m'arrivait plus souvent que je ne le voudrais, les nuits où l'insomnie était ma seule compagnie.

Je me prépare pour cette journée qui allait amorcer un nouveau chapitre de ma vie : ma rentrée en terminale. Ma dernière année dans cette ville, ce lycée et cette maison.

Je sors de mon lit et fais un tour rapide aux toilettes avant de me diriger vers la salle de bain. Je me rince le visage puis me brosse mes dents. Ensuite, je m'assois face à ma coiffeuse et applique des crèmes sur mon visage. Le miroir en face de moi renvoie une image de moi que je déteste, mes yeux, ou plutôt cet œil. Pour certains, cela aurait pu être un atout, mais pour d'autres, un inconvénient. C'est vrai, après tout, c'était d'une rareté surprenante. Mais pour moi, c'était un fardeau que mère nature m'avait attribué à ma naissance.

C'est un secret que je suis la seule à connaître, enfin, moi, mes parents et eux. Mais ça, c'est du passé.

Je m'empresse de prendre ma lentille qui arbore la même couleur que mon autre pupille.

Je me recoiffe, mes cheveux ont légèrement ondulé pendant la nuit. Ils sont longs et cela me prend du temps, mais ce n'est pas grave, ça ne me dérange pas si cela peut m'empêcher de revivre ces hurlements de douleur. Encore une fois, c'est du passé.

Je prends mes écouteurs et mon sac avant de sortir de chez moi en fermant la porte derrière moi, et presque immédiatement, mon cœur se sent plus léger. En chemin vers mon arrêt de bus, il ya une vitre où je m'arrête une dernière fois pour me regarder.

J'inspecte d'abord mes cheveux, qui sont toujours aussi raides, puis mes yeux qui semblent totalement identiques. Enfin, je regarde ma tenue composée d'un jean large, d'un haut blanc serré rentré à l'intérieur et d'un blazer kaki ample ; j'aime ce genre de tenue, je suis plus à l'aise.

Mais aussi parce que mon corps n'est pas visible, ma mère m'a fait suffisamment de commentaires pour que je perde tout intérêt pour mon propre corps.

Mon regard se baisse vers mon pendentif autour de mon cou, je me dépêche de le remettre sous mon haut comme d'habitude.

Je détourne les yeux pour remettre mes écouteurs et reprendre mon chemin. En montant dans le bus, je suis surprise de sentir ces regards posés sur moi, certains me dévisagent et d'autres me jettent des regards furtifs.

"Est-ce qu'il ya quelque chose sur mon visage ? Est-ce mes cheveux ? Est-ce qu'il ya des ondulations ? Je n'aurais pas dû porter ce haut. Ou peut-être que c'est.. ."

Je suis interrompue dans mes interrogations lorsque le bus se met en marche. Je m'assois sur le premier siège qui se libère et me concentre sur les chansons qui défilent dans mes oreilles depuis quelque temps maintenant. C'est le seul moyen pour moi de faire taire ces voix dans ma tête.

Mon cœur commençait à se serrer lorsque mon bus arrivait au lycée. En descendant, je faisais mine de taper sur mon téléphone pour éviter de croiser tous ces regards. Je pris le premier banc qui s'offrait à moi en attendant la sonnerie. Pendant ce temps, j'observais le lycée et les personnes qui s'y trouvaient.

Certes, ce n'était pas ma première année, mais il m'arrivait encore de me perdre dans l'établissement. Puis, je repensais à mes années passées, et tristement, je me rendis compte que je n'avais presque aucun bon souvenir. J'étais trop concentrée à travailler pour obtenir d'excellents résultats, c'était la seule chose à laquelle je pensais. Ces résultats m'aideraient à réussir et à être acceptée dans une université prestigieuse qui était bien trop chère pour les moyens de mes parents. De toute façon, je pense que l'idée de dépenser autant pour moi ne leur effleurait même pas l'esprit.

Et surtout, cette université était loin d'ici, loin de cette ville qui m'a offert mes plus beaux cauchemars, loin de mes parents aussi. C'est peut-être bien la seule raison que je retenais, même si cela voulait aussi dire que je serais loin de ma sœur, et ça, c'était vraiment la chose que je redoutais le plus.

La sonnerie retenit, je pris un grand souffle avant de me lever et de me diriger vers ma classe.

Allez, Cataleya, plus qu'une année et tout cela sera fini.

CATALEYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant