Nouria: Péripéties de la vie.

partie 8.

Certaines personnes font parti du voyage mais pas de la destination......

Salam.

J'étais sous la couverture pleurant toutes les larmes de mon corps quand mon phone se mit à sonner.

Je décroche et réponds d'une petite voix.

Minal: Qu'est ce qui se passe Nouria!? Ça va pas?

Moi: si.

Elle: j'arrive.

Elle raccroche.

Au bout de quelques instants elle arrive.

Minal: allez sors de cette couette et dis moi ce qui se passe. Deux semaines que j'essaie de te contacter mais je tombe toujours sur ta boîte vocale.

Elle tire la couette, je me jette de suite dans ses bras et pleure ma peine.

J'ai pleuré je ne sais combien de temps avant de me calmer.

Elle: ça va?

Je hoche la tête.

Flash back...

Moi: Souleymane...tu...tu.. m'as giflé..? Nan

Une autre gifle atterrit sur la même joue. Je tombe cette fois ci, la main sur la joue, les yeux pleins de larmes.

Lui: . C'est ces bêtises que t'as appris en Turquie !? T'afficher avec des mecs et tomber dans les bras du premier venu!? Tu me déçois énormément Nouria.

Il me prend violemment la main sans me laisser en placer une avant de me jeter dans la voiture.

Durant tout le trajet je n'ai fait que pleurer. Je souffrais de deux choses. Ma joue enflée et rougeâtre suite à la gifle, ma bouche qui saignait. Et ce qui me fait le plus mal ce sont les mots de mon frère. C'est comme des coups de couteau dans un plaie. J'ai si mal.

Je hoquetais tant, ma respiration se bloque. Je faisais une crise d'athsme. Je me débattais pour sortir un mot de ma bouche. Sadya criait mais je ne pouvais entendre ce qu'elle disait. Je finis par perdre conscience.

Je me réveille dans une chambre, je balaie des yeux la chambre et constate que j'étais dans notre chambre d'hôtel. Je me lève et vois ma valise sur le lit.

Sadya: Nouria tu t'es réveillée?

Moi: oui. C'est quoi cette valise? Elle fait ici?

Elle: on part cette nuit.

Moi: quoi!?

Souleymane qui venait d'entrer: t'as bien entendu. Après ce que t'as fait on peut plus rester ici.

Son visage exprimait  le dégoût et la déception.

Lui: Sadya viens me voir.

Elle: oui monsieur.

Ils sortent.

Moi: Allah'im...

Je prends mon phone qui émettait des sons de notifications. J'avais un tas d'sms, des appels manqués ect... je consulte quelque uns et tombe sur une photo de monsieur Aïdara et moi où il posait ses lèvres sur les miennes. Je déglutis péniblement. Plus je défile, plus mes larmes coulaient. Nos photos étaient à la une des médias sociaux. Et tout sortes de commentaires se bousculaient.

"" monsieur Aïdara s'est tapé une belle fille dis donc""

"" le plus grand des célibataires de Dakar s'est enfin trouvé une beauté.""