𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀

11

Maya  

- qu'est-ce que tu me veux.

Je n'étais pas prête.

Pas prête de le revoir.

Et encore moin en face.

Encore moin accompagné de la personne que j'aime.

Et pas prête d'affronter ses traits qui sont identiques au miens.

Je reprends ma lucidité et replace Athena derrière moi.

Il ne répond rien, il sourit simplement comme un sadique.

- tu es devenu sourd ? Qu'est-ce que tu fais là.

Répétais-je pour la deuxième fois.

- alala, Maya, tu sais que tu as toujours été ma préférée ?

Il lève sa main et redessine les traits de mon visage en les détaillant un, par un.

J'attrape son poignet et retire violemment sa main de mon visage.

Il hausse un sourcil et ricane.

- décidément, tu as le même caractère que moi et-

- je ne suis, et je ne serais jamais, au grand jamais comme toi, Klaus.

- et tu es devenu plus coriasse.

Reprend-t-il en enlevant son sourire de psychopathe de son visage.

- vois-tu, il n'y a pas Mattia aujourd'hui. Seulement toi, et une autre fille.

Dit-il en jetant un coup d'œil à Athena.

- regarde moi, la regarde pas.

Lui dis-je en hotant son regard de Athena.

- donc, toi et cette fille, plus moi et.. mes amis.

Dit-il en se retournant et en tendant ses bras vers eux, comme si je les avais pas vu.

- Klaus, je suis loin d'être débile, viens en au but.

Il se retourne vers moi, avec le même sourire qu'il y a 30 secondes.

- ce soir là, Maya, tu as vu bien des choses...

Je ne le laissait pas paraître, mais chacun de ses mots me déformaient le cœur, petit à petit.

- et donc, pour éviter de nuire à ma.. captivité ? Il faudrait que j'élimine les éléments perturbateurs..

Il avançait de gauche à droite devant moi, toujours en gardant ses iris dans les miennes.

- et devine quoi ? Tu es, un élément perturbateur, Maya.

Je n'avais pas peur pour moi, mais pour Athena.

Du bougts des doigts, j'attrape l'arme qui était caché derrière mon dos et la serre de toute mes forces.

- mais avant, de t'éliminer, Maya, je voudrais que tu saches que je t'ai jamais aimé, juste .. apprécié.

- une question Klaus, entre toi et moi qui s'aime le plus, qui souffre le plus ?

Le cœur niqué...

- tu connais déjà la réponse, pas vrai ?

Il était satisfait qu'il avait le contrôle sur moi, sur mon esprit.

S'en est trop.

Je dégaine mon arme, et pointe le canon froid contre sa tempe.

Il lève immédiatement les mains en l'air, et en une fraction de secondes j'avais une dizaine de fusils d'assaut pointé sur moi.