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Maya

La nuit était sombre.

Stella était repartie, et je venais de voir celle que j'aimais se séparer petit à petit de moi, emmenant un bout de mon cœur à jamais.

La lune était ma seule compagnie, si ce n'est les joints roulés ou encore les lignes de cocaïne que je m'étais sniffé.

Je riais pour rien.

Je riais à gorge déployé et je faisais peur aux rares passants que je croisais.

Mais je m'en fichais.

Le monde tournais autour de moi, et les lumières étaient devenu violette et verte.

J'avais froid, du moins je le sentais quand je touchais mes membres mais je ne le ressentais pas.

Je me rendais compte que je tournais depuis une bonne heure en rond sur un pont rouge où le bruit de la rivière qui ruissellait faisait brouillon dans ma tête.

Je me sentais mal et cru que j'allais vomir.

Une masse immense était devant moi.

- tu veux te battre ?

Dis-je en m'approchant de cette masse.

Il n'y avait aucune réponse et celle ci ne bougeait pas.

Je lui donna un coup de la tête et me fit rapidement mal.

En un éclair de lucidité, je compris, et vu que cette masse était enfait une pierre.

Je tournais en rond sur moi même en regardant la lune ronde et très lumineuse.

Je me mis à vomir.

Puis à pleurer.

Je m'approchais lentement du pont, et regardais le vide immense.

Le vent fouettait mes cheveux et mes larmes coulaient à flot.

Ne le fais pas.

Maya.

Ne le fais pas.

Pour Mattia

Pour William

Pour Hugo

Pour Athena

Pour Stella

Pour maman..

Je reniflais et pensais sincèrement à sauter dans ce vide.

Alors, j'attrape mon téléphone et appelle mon frère.

- oe allo ?

Aucuns mots ne sortaient de ma bouche, ils restaient au bord de mes lèvres.

- Maya ? Ya un problème ?

Je fermais les yeux en laissant les larmes s'échapper.

- oui.. oui c'est moi

Finis-je par pronnoncer.

- tu vas bien ? Tu es où ?

- oe je.. je vais bien.. chui heu.. au pont

- au pont ? Maya qu'est-ce qu'il y a ?

- écoute Mattia tu..

Je m'effondrais.

- tu peux venir me chercher s'il te plaît ?

Dis-je d'une voix brisé.

- bouge pas j'arrive.

Il raccroche le téléphone.

𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀Kde žijí příběhy. Začni objevovat