CLOUDS OF DARKNESS (Tome I) Itadori x oc (en réécriture)

1. Clouds of darkness

Chaque année au Japon, on recense plus de 10 000 morts inexpliquées et portés disparus.

Tokyo, Shibuya 20:15.

Je n'en reviens pas ! Pile le jour où je rentre tard il faut qu'il pleuve des cordes !

Mes journées en tant qu'étudiante ne sont pas facile. Il est très rare que je rentre du lycée à une heure aussi tardive, mais aujourd'hui je me devais de rester au bahut pour travailler sur un exposé de sciences.

Cette semaine j'ai pas mal enchaîné les insomnies alors niveau énergie, ce n'est pas trop ça.

Le temps n'arrangeait pas la situation. Les rues étaient vides hormis quelques commerçants.

La météo n'avait pas prévu de la pluie alors je n'étais pas bien couverte. Une chemise blanche, une jupe courte et un simple cahier pour me protéger du mauvais temps.

J'arrive devant ma résidence. Je pose ma main tremblante sur la poignée de la porte d'entrée. Elle était toute froide, tout comme mes doigts rougis. J'entre et me sèche hâtivement les pieds sur le paillasson de l'entrée.

Cette résidence était au coeur de Shibuya. Les intérêts ne coûtaient pas très chèrs, alors il y avait majoritairement que des étudiants comme moi ou des personnes âgées.

Je passe le petit couloir menant à l'ascenseur. Mon doigt se pose sur le bouton du troisième étage.

Les portes s'ouvrent et je ne tarde pas à entrer impatiente de pouvoir me reposer.

Ces quelques secondes ou l'ascenseur passa du premier étage au troisième me parurent durer des heures entières.

Enfin, les portes s'ouvrent et je pus apercevoir l'entrée de mon appartement.

L'impatience me rongeait tellement que je fis tombé mes clés. Je les ramasse rapidement et ouvre la porte avant de la refermer.

Enfin mon chez moi. J'enlève mes chaussures et jette mes affaires dans un coin.

Je m'écroule sur mon canapé bon marché et ferme les yeux.

Je suis épuisée de devoir travailler sans objectif clair, même si j'ai toujours réussi à obtenir des résultats satisfaisants aux examens. Cela devient trop pour moi.

Pourquoi essayer de faire semblant d'avoir l'air de travailler ? C'est de la fatigue inutile.

Quelqu'un toque à la porte. J'aurais voulu rester cloitrée dans mon canapé mais je savais très bien qui se trouvais derrière.

Je me lève à contre coeur et ouvre la porte.

- Messieur Tomoya ! Quelle surprise, dis-je malgré moi.

- Ne joue pas à l'hypocrite avec moi Katagiri, t'est factures t'attendent depuis plus de deux semaines, me crache-t-il.

- Ah mince... J'avais complètement oubliée.

- Je commence à en avoir ma claque de toi, tu ne payes jamais dans les temps !

- Euh... Laissez-moi encore quelques jours et je vous ramènerai l'argent.

- J'ai déjà assez attendu, deux jours. Voici ton délai, dit-il en s'éloignant.

- Salop, soufflais-je.

- Qu'est-ce que t'as dit Katagiri ?

- Rien du tout, bonne nuit ! Criais-je en refermant la porte.

Je glisse le long de celle-ci ramenant mes mains sur mon visage.

Je n'en peux plus. Aaahhh si seulement la vie était moins dure !