La tempête

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J'ai mal à la tête et je n'arrive pas à ouvrir les yeux et pourtant une sonnerie résonne dans la pièce, sûrement le réveil.

J'ouvre difficilement les yeux et me rend compte que je ne suis pas dans ma chambre.

On a dû s'endormir hier devant le film, j'ai plus trop de souvenir depuis mon overdose de bonbon qui nous a valu un nouveau fou rire.

Chandler dort toujours à côté de moi. Il est mignon comme ça, je me penche vers lui, passe ma main dans ses cheveux et il m'attrape le poignet.

- Tu as de bon réflexe, lui dis-je.

- Tu regardes souvent les gens dormir Noéline ?, me dit-il me basculant sur lui.

Je souris et profite de son odeur.

- C'est ton téléphone qui m'a réveillé.

- Et c'est mon téléphone qui t'a dit de me toucher les cheveux ?, me susurre t'il.

Touché.

Je relève la tête vers lui et nos regards se verrouillent. J'approche ma tête de son visage et il détourne la tête.

Aïe, merde , quelle conne

- Je vais aller prendre une douche et je te retrouve à la voiture dans 30 minutes, lui dis-je en sortant du lit précipitamment .

Je quitte sa chambre et secoue la tête.

- Mais qu'est-ce qui t'as pris ma pauvre fille, me dis-je.

Je rentre dans ma chambre et soupire. Ça va être chouette l'atmosphère entre lui et moi maintenant.

Je prend une douche rapide et choisis les habits auquel je tiens le moins car notre expédition risque d'être salissante. Je m'attache les cheveux. Je ferme la porte de ma chambre et sort de l'hôtel.

Le soleil chauffe déjà fort à cette heure ci. Chandler n'est pas encore là mais le petit garçon si.

Je m'approche de lui alors qu'il joue au ballon.

- Bonjour, c'est quoi ton prénom?

Il a l'air content que je m'adresse à lui car il me fait une espèce de sourire.

- Je m'appelle Alfie.

Même son prénom est étrange.

- Pourquoi es tu toujours sur le parking Alfie ? C'est un peu dangereux pour un petit garçon.

- Tu es gentille Noéline. C'est ma maman qui s'occupe de l'hôtel, j'ai l'habitude de jouer ici.

- Comment tu connais mon prénom ? lui demandais-je surprise.

Il rigole et part en courant vers l'entrée de l'hôtel au moment où Darkness en sort.

On se regarde et je me sent gêner mais il fait comme si rien ne s'était passé. Je ne sais pas si je dois lui en être reconnaissante ou pas.

- Allons y Butterfly, Nymos a besoin de nous, me dit-il en passant devant moi sans s'arrêter.

Un pas en avant et 10 en arrières. J'ai l'habitude avec lui même si cette fois ça fait un peu plus mal que les autres fois.

Je prend sur moi et le suis jusque dans la voiture.

Il place un sac dans le coffre avant de monter à l'intérieur sans même faire attention à moi.

- Géniale, soufflais-je avant de le rejoindre dans l'habitacle.

Il démarre à peine ma ceinture de sécurité mise et le trajet se passe dans un silence absolu.

Ne jamais dire jamais.Onde histórias criam vida. Descubra agora