Chapitre 5

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Je ne me fais pas prier longtemps. En quelques secondes, je regagne mon bureau. La minute d'après, milan me rejoint. Je suis prostrée dans mon fauteuil de bureau, les yeux dans le vide.

"- Il n'y a personne dans les toilettes. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y avait personne. Il dit.

- Je deviens folle. J'entends des voix." Je lâche.

Il sourit tout en secouant la tête.

"- Il en faudra plus pour te faire plier. Tu es une battante Zoé. Je vois comment tu défends tes clients." Il dit.

Il me cueille en me révélant qu'il s'intéresse à mon travail.

"- Eux ne veulent pas me tuer. Je dis.

- Parle-moi Zoé. Dis-moi ce que tu ressens. Ça te soulagera." Il dit.

Le truc c'est que je suis toujours en colère contre lui. Et j'ai peur et je suis paumée. Et j'ai pas envie de parler.

"- Si tu ne parles pas tu te mets en danger Zoé. Il reprend.

- Je le suis déjà, non ? Je réponds.

- Raison de plus." Il dit.

Milan croise les bras et me regarde en attendant que je parle. Il trépigne et jure entre ses dents.

"- Toi, tu ne mourras pas Zoé." Il dit.

Conscient de ce qu'il vient de dire, il se mord la lèvre.

"- Moi, je ne mourrais pas. Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Je dis.

- Rien. J'ai dit ça sans y penser. Il répond.

- Tu me prends pour une bille ? Je lui lance.

- Ok. C'est donnant-donnant. Dis-m'en plus sur tes impressions. Il dit.

- Et qu'est-ce que je reçois en retour ? Je demande.

- On verra. Il répond.

- Ce n'est pas un échange mais une extorsion d'aveux." Je dis.

Quand il joue les gros bras, je le trouve irrésistible. Et les étincelles de bienveillance que je vois dans ses yeux, me font céder.

"- Je suis quasiment sûr d'avoir vu la même personne au procès, autour des bureaux et ce midi quand je suis allé déjeuner avec mon collègue. Et puis je me sens épiée Je lâche.

- Tu saurais l'identifier ? Il me demande.

- Non, c'était très furtif." Je réponds.

Je suis à bout, mes nerfs lâchent. Je pleure en me jetant dans ses bras. Milan m'en lace en caressant mes cheveux. J'ai besoin de plus, j'ai besoin de sentir qu'il est là pour moi, et pas seulement en tant que garde du corps. Mais il revient sur la personne que j'ai vue.

"- Est ce que tu pourrais me décrire cette personne ? Il dit.

- Non. Milan... je dis

- Ne t'inquiète pas. Nous allons l'attraper. Je te le jure." Il lance.

Il effleure sensuellement ma joue.

"- Tu n'as rien à craindre. Je te suis comme ton ombre. Il dit.

- C'est peut-être toi que je sens. Je dis.

- Possible, mon after shave laisse une trace." Il répond.

Je me replace contre son torse et hume son parfum.

"- Tu sens bon. Je dis.

- Toi aussi ma belle." Il répond.

Il dépose un doux baiser dans mon cou. Mon téléphone sonne brisant cet instant câlin. Je me détache de lui pour répondre et Milan reprend son poste.

Milan et ZoéМесто, где живут истории. Откройте их для себя