le mélancolie

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Amaye : aller s'il te plaît

- non c'est non.

Dis-je en déposant un bol de ramen devant elle

- mange quand c'est encore chaud.

Je viens prendre place près d'elle et pris mes baguettes afin d'attraper les nouilles pour les aspirer à l'intérieur de ma bouche.

Amaye : maman

- hm ?

Amaye : tu compte déménager à la maison ou pas ?

- je sais pas

Amaye : et pourquoi ça ?

- toi tu ne lâche jamais l'affaire on dirait, si tu veux savoir c'est ici que je me sens moi-même.

Amaye : ne dis pas ça chez nous aussi.

Je plaque ma paume contre ma bouche en éprouvant une sensation désagréable au cœur

Amaye : ça va ?

Une douleur abdominale me prit alors que je tiens mon ventre d'une main, je me lève à la hâte de ma chaise et me précipite à la salle de bain. J'envoie valser la porte contre le mur en me laissant tomber en face de la cuvette, je rejette convulsivement par la bouche mes nouilles mangés tout à l'heure.

Amaye : t'as pas l'air bien tu veux que j'appelle papa ou grand-père ?

Je secoue vivement la tête encore sous l'étourdissement

- n-non ça...EURK !

D'un autre réflexe je propulse un liquide jaune-verdâtre au fond du bassin en porcelaine, une fois je me sens vider je me relève de la cuvette des toilettes et tire la chasse.

Amaye : maman ?

Je brandis ma main pour lui dire de m'attendre un moment et me met devant le lavabo, je rince ma bouche, le goût de vomi me tapissant la langue et se rendant inoubliable. Et alors que l'eau atteint mes lèvres, un nouveau malaise me submerge. Une nouvelle vague. Il faut que j'y aille. Mes toilettes m'attendent

En respirant à fond et rapidement une dizaine de fois à la suite, l'envie de vomir s'atténue peu à peu et je me retourne pour quitter la salle de bain. La brunette me soutena donc pour que j'aille dans la chambre à coucher puis vint soulever la couette

Amaye : t'es sûr que tu veux même pas un docteur ?

- ça va ne t'inquiète pas.

La rassura-je en m'allongeant sur le lit et elle remonta la couverture au long de mon corps, mes paupières se refermèrent faiblement puis je sentis son toucher sur mon front humide

Amaye : il semblerait que tu vas avoir de la fièvre, attend je reviens.

Ses pas s'éloignent avant d'entendre la porte se refermer, elle se réouvrit après quelques minutes par la jeune Uchiwa et un poids vient se mettre au bord du matelas. Quelque chose de froid se posa alors sur mon front et je lâche un essoufflement d'apaisement

Amaye : est-ce que par hasard tu ne serais pas enceinte ?

J'entrouvert les yeux pour pencher doucement la tête dans sa direction

- quoi ?

Amaye : je te demande si toi et papa vous...tu sais, des choses pas très catholiques.

J'émis un petit son fragile en secouant obscurément la figure de droite à gauche

- de quoi tu parles je suis pas enceinte, c'est juste la gastro j'ai pas eu le temps de manger ce matin.

Amaye : tu devrais faire plus attention à toi maman.

- oui je sais chérie.

Amaye : mais bon ça me ferait tout de même plaisir de savoir que je vais bientôt avoir un petit frère.

- désolé de te décevoir mais je ne suis pas une lapine, avoir toute une équipe de football à occupé c'est pas dans mes cordes.

Marmonna-je en sentant mes prunelles devenir lourdes

Amaye : un de plus ne fera pas de mal tu sais.

- hm.

La fatigue me submergea et je me laisse emporter jusqu'au royaume de Morphée...

Pdv de Sasuke

Masaki : votre femme devient de plus en plus distante avec moi, j'ignore pour quelle raison mais elle semble préoccupée par quelque chose.

- à ce que je sache c'est votre rôle de l'aider à exprimé ces soucis intérieurs non ?

Masaki : je le nie pas néanmoins elle droit mettre du sien aussi, une bonne séance se fait avec la coopération du psychiatre et de son patient.

- alors qu'est-ce que vous proposez ?

Elle appuie ses coudes sur le bureau d'un air sérieux plaqué au faciès

Masaki : je propose qu'elle vienne séjourner à l'hôpital pour...

Je pris les devants en me balançant par-devant toujours sur la chaise

- vous insinuez quoi qu'elle vienne séjourner ici au juste ? Je suis conscient qu'elle n'est pas stable au niveau de la mentalité mais elle n'est certainement pas folle !

Masaki : j'ai pas dis le contraire juste vous faire savoir ce qui est bien pour elle.

Elle se leva de son fauteuil pour venir s'appuyer contre le bois massif du meuble

Masaki : je ne vous demande pas de me répondre à l'immédiat Sasuke, au contraire je vous suggère vivement d'y bien pensé

Penchée dans ma direction sa main vienne se placer sur la mienne

Masaki : je veux pas être blessante mais Arisa n'est pas une mère idéale pour vos enfants, avec sa maladie elle...

- gardez vos opinions pour vous merci bien.

Sur ces derniers mots, je quitte son bureau sans prêter attention à ses dires.

Pdv de Arisa

Les larmes perlèrent à mes yeux quand une nouvelle toux m'arracha la gorge m'empêchant encore de respirer. Ce n'est qu'après d'interminables secondes que je pus enfin avaler une goulée d'air en essayant vainement d'apaiser sa respiration anarchique. Le souffle beaucoup trop court pour une si petite sieste de quelques minutes, je passa une main lasse sur mon front pour y chasser la sueur, constatant avec énervement que ma température était bien trop élevée pour mon bien. J'étire ma main vers le chevet afin d'allumer ma lampe de nuit, d'un mouvement de souffrance je me redresse pour quitter le lit quand je m'effondre lourdement sur le parquet.

La douleur. C'est tout ce que je ressens. Elle caresse ma peau, la mord, la griffe, se faufile sur mon corps, glisse dans mes cheveux. Mes yeux me brûlent, je ne me sens plus respirer, mes lèvres sont asséchées et mes membres se sont échappés de mon contrôle. J'ai mal. C'est simple. Et si complexe. Encore la douleur autour de moi. Sa présence est telle que je pourrais la palper dans ma main, si mon bras acceptait de s'étendre et mes doigts consentaient à s'ouvrir. La sensation qu'une force invisible me dépouillait mes organes un par un et brisait mes os se fesait ressentir. Un élan de souffrance plus puissant que les autres me fait tressaillir. Des murmures parviennent à mes tympans, enterrant à peine la respiration frustrante de la douleur qui continue de résonner dans mon âme. Je reconnais quelques mots, mais l'engourdissement cérébral dont je me sens victime, m'empêche d'en comprendre le sens. Avec difficulté, je parviens à laisser mes paupières s'ouvrirent.

Flamme éternelle... Naruto Next Generation  {Sasuke x reader}  [T2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant